«Ancien capitaine d'équipe des Verts, Djamel Belmadi qui succède à Rabah Madjer, signera très prochainement un contrat qui le liera à la FAF jusqu'à la Coupe du monde 2022 prévue au Qatar», a annoncé la FAF sur son site officiel. La sélection nationale algérienne tient son nouveau premier responsable technique: Djamel Belmadi. Le désormais ex-entraîneur d'Al-Duheil (ex-Lakhwya) et sélectionneur du Qatar a tout conclu avec le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, lors d'une rencontre dans la nuit de mercredi à jeudi à Paris, en la présence du manager général de la sélection nationale, Hakim Meddane. A 1h de la matinée du jeudi, et après presque 6 heures de négociations, l'instance fédérale a publié un communiqué, dans lequel elle a annoncé l'accord définitif entre deux parties, et que Belmadi succède officiellement à Rabah Madjer. Selon certaines sources, Belmadi est attendu à Alger le 17 du mois courant, où il signera, le lendemain, son contrat pour une durée de quatre ans, avant de tenir une conférence de presse au Centre technique national de Sidi Moussa. «Ancien capitaine d'équipe des Verts, Djamel Belmadi qui succède à Rabah Madjer, signera très prochainement un contrat qui le liera à la FAF jusqu'à la Coupe du monde 2022 prévue au Qatar», a annoncé la FAF sur son site officiel. Cette décision, faut-il le dire, a surpris plus d'un, d'autant plus que ça parlait d'un «mondialiste» et Belmadi ne l'est pas. L'on parlait de contacts entrepris il y a plusieurs jours, alors qu'avec Belmadi, le premier contact a eu lieu mardi. Le nouveau driver de l'EN était déjà sur les tablettes de la FAF il y a une année de cela, avant que le choix ne porte sur Rabah Madjer. Après le limogeage de ce dernier, l'on revient vers la première piste, faisant, ainsi donc, perdre une année avec tout ses déboires. Quoi qu'il en soit, la décision a été prise de confier cette mission, ô combien délicate, à l'ancien joueur de l'O Marseille et Man City, et cette piste a fait l'entière unanimité au sein des responsables, de la DTN, du bureau fédéral, mais aussi d'autres acteurs de la balle ronde nationale et supporters. Belmadi sait pertinemment que sa mission ne sera pas une sinécure, devant faire face à plusieurs obstacles. Cependant, l'homme se montre confiant et surtout prêt à relever le défi pour hisser l'EN au-devant de la scène et donner raison à ceux qui ont décidé de l'engager. Sa mission sera de redresser la barre des Verts, qui se positionnent à la 68e place au classement mondial de la FIFA, ce qui démontre, on ne peut plus, cette chute libre depuis deux ans déjà. Plusieurs affirment que le nouveau sélectionneur national dispose des qualités requises qui lui permettent de gérer le vestiaire comme il se doit - chose qui a échappé à plusieurs de ses prédécesseurs - au vu déjà de son âge, qui n'est pas loin de ses joueurs (42 ans), mais aussi son vécu en tant que joueur dans différents championnats européens (France, Angleterre et Espagne) et avec la sélection nationale, où il était le capitaine lors de la CAN 2004 en Tunisie. Avec son franc-parler et les mots justes qu'il sait bien utiliser, Belmadi devra crever l'abcès avec les «cadres» de la sélection qui s'étaient échangé, il y a quelque temps, des accusations par médias interposés. Tout le monde est appelé à oeuvrer dans le même sens pour sortir la tête de l'eau et c'est Belmadi qui devra montrer la voie aux autres. Son premier objectif sera une qualification pour la CAN 2019 au Cameroun. Dans cette compétition, l'objectif qui lui sera assigné est de permettre à l'EN d'atteindre le dernier carré. Il aura, d'ici cette échéance, 5 dates FIFA, soit quelque 40 jours de travail avec ses joueurs - 8 jours sont inscrits en moyenne dans chaque période - avec les rencontres face à la Gambie et le Bénin (les deux en aller-retour) ainsi que le match-retour face au Togo en déplacement. Et même si cela ne semble pas lui être suffisant, il faudra faire avec et compter sur la collaboration de l'autre ancien capitaine des Verts, Madjid Bougherra, désigné comme premier adjoint, ainsi que l'entraîneur des gardiens de but, Aziz Bouras. Après, c'est vers le Mondial 2022 au Qatar qu'il faudra se pencher. D'ici là, le staff technique aura assez de temps pour y arriver et permettre à cette sélection de retrouver son lustre d'antan. Mais pour y arriver, il faudra à Belmadi d'éviter les erreurs de ses prédécesseurs.