Les Casques Blancs, qui opèrent en zones rebelles, ont été dépêchés sur les lieux où ils tentent de retirer des décombres d'éventuelles victimes. Au moins 39 civils ont été tués hier par l'explosion d'un dépôt d'armes dans une zone résidentielle de la province syrienne d'Idleb (Nord-Ouest), selon un nouveau bilan rapporté par une ONG. Un précédent bilan a fait état de 12 morts. «Le bilan s'est alourdi après la découverte de nouvelles victimes sous les décombres», a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (Osdh), alors que les causes de cette explosion restent pour le moment inconnues. Les Casques Blancs, ces secouristes qui opèrent en zones rebelles, ont été dépêchés sur les lieux où ils tentent avec l'aide d'un bulldozer, de retirer des décombres d'éventuels survivants, selon des médias sur place. Derrière l'amas de gravats, la façade d'un autre immeuble a été noircie par le feu qui s'est répandu après l'explosion survenue à l'aube dans cette localité du nord de la province contrôlé par les groupes terroristes et des factions rebelles. Selon le directeur de l'Osdh, Rami Abdel Rahmane, le dépôt était situé dans un immeuble résidentiel de Sarmada. Il appartenait à un trafiquant d'armes travaillant pour Hayat Tahrir al-Cham (Htc), un groupe terroriste formé par l'ex-branche syrienne d'Al Qaïda, qui contrôle la majorité de la province, a-t-il ajouté. Selon un membre des Casques Blancs, les secouristes ont retiré cinq survivants des décombres. Parmi les morts figurent des femmes et des enfants, a-t-il dit. Déclenché en 2011, le conflit en Syrie s'est complexifié avec l'implication de pays étrangers et de groupes terroristes, sur un territoire morcelé. Il a fait plus de 350.000 morts.