Deux points de perdus pour les Canaris Dans le derby de la Kabylie, le MOB et la JSK n'ont pu se départager et se sont quittés sur un score de parité (1-1), dans une rencontre où les Canaris pouvaient l'emporter, n'était-ce leur panne d'offensive. La rencontre a été, dans l'ensemble, d'un niveau moyen avec des périodes intenses et d'autres marquées par des passages à vides. Les deux équipes de la Kabylie se sont donc partagé le butin en attendant les prochaines confrontations. Finalement, ni le MOB encore moins la JSK n'ont pu mettre à profit la rencontre pour avancer un quelconque pion. Les Mobistes, qui comptaient sur une victoire pour renflouer leurs caisses en points, ont dû déchanter et les Canaris de même. Ces derniers, qui voulaient tant sortir dû cercle négatif, devront attendre la prochaine rencontre, mardi à Tizi-Ouzou face à l'USM Bel Abbès. En tout cas, le moral des camarades de Benaldjia n'est pas plus mauvais que la semaine passée. Un match nul à l'extérieur est toujours mieux que rien, surtout qu'ils ont montré un visage rassurant, contrairement à la première rencontre face à la JSS. De leur côté, sur les bancs de touche, les deux techniciens français, Alain Michel et Franck Dumas se sont neutralisés. Les schémas tactiques offensifs des deux coachs n'ont pas permis de peser, d'un côté ou d'un autre, avec un léger avantage pour les Mobistes en première période et une reprise en main qui a failli renverser la vapeur des résultats pour les Canaris dans la dernière moitié de la seconde mi-temps. C'était un match nul même entre les deux techniciens français. Un léger avantage au milieu de terrain pour les Béjaouis à cause des lacunes et des failles de la structure de la JSK. Les Canaris ont manqué de milieu de terrain d'autant plus que Boukhenchouche n'a pas été dans son jour avec un rendement au-dessous de la moyenne. Dumas manquait également d'un vrai attaquant pour opérer convenablement son attaque. La non-qualification de Fiston a grandement influé à ce niveau. Plusieurs occasions nettes de scorer ont été procurées, mais sans pour autant arriver à les concrétiser, faute d'attaquant racé. Tout le monde aura remarqué la difficulté pour Benaldjia de coordonner les deux paliers offensifs avec son milieu de terrain. Finalement, les recrutements effectués durant le mercato d'été n'ont pas été d'un grand apport en rapport avec le tapage médiatique et les sacrifices consentis par la direction avec autant d'âpres négociations que d'argent. Les joueurs recrutés n'ont, pour l'instant, pas montré le grand mérite qu'on leur accordait. Ils sont, jusque-là, tout juste moyens avec des moments en dessous même, comparé aux joueurs animant le championnat. D'ailleurs, au niveau du jeu, la JSK de la saison passée opérait mieux que ce début de championnat en cours. L'effectif n'est pas supérieur en niveau comme on a voulu le faire croire. Les joueurs sont juste moyens. Hier, beaucoup ont jugé que la direction a fait une chose très positive en optant pour le maintien de Benaldjia. Les deux rencontres ont démontré que ce dernier reste la clé solvable de leur équipe et s'il y a cohésion dans le groupe, c'est autour de lui qu'elle peut se construire. Les cadres partis ou laissés partir n'ont pas été remplacés par de meilleures compétences. Bien au contraire. Par ailleurs, il a été relevé le haut degré de maturité des supporters des deux côtés qui ont agrémenté la rencontre avec des parades et chants partagés. Les supporters de la JSK, qui se sont déplacés à Béjaia, n'ont pas été déçus car la rencontre a été un plaisir, de même que la ville accueillante de Yemma Gouraya.