La capitale du Nicaragua, Managua, a été partiellement paralysée vendredi par une grève de 24 heures du secteur privé à l'appel de l'Alliance de l'opposition pour réclamer la libération de centaines de "prisonniers politiques" et la reprise du dialogue avec le gouvernement pour mettre fin à la crise qui a causé la mort de plus de 320 personnes depuis avril, a rapporté la presse locale. Les rideaux de la majorité des 20.000 commerces et échoppes du Marché oriental, le plus populaire et le plus fréquenté de Managua, étaient baissés vendredi matin et ses allées étaient quasi désertes.