Les récentes prises de bec entre José Mourinho et Paul Pogba ne laissent pas le vestiaire de Manchester United indifférent. La presse anglaise décrit un groupe divisé. Explications. Manchester United est déjà sens dessus dessous. Après une préparation agitée et un début de saison mitigé sur le plan sportif (7e place en Premier League et élimination en Carabao Cup), les Red Devils traversent une sérieuse zone de turbulences ces derniers jours sur fond de règlement de compte entre José Mourinho et Paul Pogba. Tout a été dit ou presque sur les relations très fraîches - voire glaciales - entre les deux hommes récemment. L'avenir de l'international tricolore est même désormais au coeur des débats puisque, selon le Guardian, Mino Raiola, son représentant, a demandé à voir la direction mancunienne d'ici novembre. En attendant, la situation ne risque pas de s'arranger au sein du vestiaire des Red Devils, qui apparaît divisé après que le Portugais ait retiré le statut de vice-capitaine au Frenchy. Le Daily Mail explique ainsi que l'influence du Champion du monde 2018 a poussé deux autres joueurs, Eric Bailly et Anthony Martial, à le rejoindre dans «le camp des rebelles», remettant en cause l'autorité du Special One. Une théorie validée par le Daily Mirror, qui rappelle également que les deux hommes ont, sportivement et extrasportivement, des raisons d'être mécontents (le premier n'est plus titulaire, le second a été sanctionné cet été pour avoir quitté la tournée aux Etats-Unis alors qu'il était rentré en France pour l'accouchement de sa compagne). Luke Shaw, Andreas Pereira et Fred, très proches de l'international tricolore, restent pour l'heure plus mesurés selon le tabloïd anglais. Ahsley Young, Marouane Fellaini, Nemanja Matic, Antonio Valencia ou encore Romelu Lukaku sont eux davantage présentés comme derrière José Mourinho. Toutefois, les sorties répétées du Portugais n'ont pas laissé transparaître une confiance absolue en ses joueurs. Dernier épisode en date, lors de la séance de tirs au but perdue contre Derby County au cours de laquelle il a laissé entendre qu'il savait qu'il devait s'inquiéter lorsque Phil Jones (qui a finalement raté) s'est présenté devant le portier adverse. Des interventions médiatiques maladroites qui pourraient commencer à lasser.