Il y a nécessairement des problèmes au sein du redéploiement de cette formation algérienne qu'il faut vite combler. Les amoureux de la sélection algérienne de football ont cru en les capacités des Verts à assurer la qualification à la CAN 2019 du Cameroun, compte tenu de la volonté des joueurs à réaliser ce premier objectif sous l'ère du nouveau sélectionneur Djamel Belmadi. Mais loin s'en faut, il y a eu une prestation peu convaincante, avant-hier, face au Bénin et surtout une courte défaite qui a mis à nu les carences de cette sélection d'Algérie. Force est de noter ce changement «négatif» de la moitié du onze rentrant par Belmadi, sans oublier ses deux options techniques prônées par le staff technique. Effectuer un tel nombre de joueurs, soit 5 sur 6 et avoir surtout pas moins de six joueurs à vocation offensive qui n'arrivent pas à inscrire le moindre but, devant une équipe du Bénin bien prenable, cela inquiète bien évidemment. De plus, cette équipe béninoise a été privée de son meilleur joueur, le guide Sessegnon expulsé par l'arbitre, ne point savoir exploiter un tel avantage numérique est tout aussi inquiétant sachant surtout que l'arbitre a ajouté pas moins de 10 minutes de temps additionnel, sans que Bounedjah et ses compatriotes n'aient su exploiter ces deux atouts à fond. Ce qui veut dire qu'il y a nécessairement des problèmes au sein du redéploiement de cette formation algérienne qu'il faut vite combler. A l'inverse, la modeste équipe du Togo, comparativement à la nôtre sur papier, est, elle parvenue à s'imposer hors de ses bases face à la Gambie. Les joueurs du coach français, Claude Leroy ont donné une véritable leçon de réalisme et surtout de courage et de volonté, en arrachant une victoire en fin de partie, alors que la sélection togolaise a été privée de son capitaine exclu au cours de la partie (75'). Et c'est justement, ce manque de volonté et manque de combativité que le sélectionneur des Verts a reproché à ses joueurs en fin de partie. Belmadi tente une explication en déclarant, entre autres: «On a parlé avant le match, mais malheureusement, on n'a pas fait ce qu'il fallait. En première mi-temps, on n'a pas appliqué ce que l'on avait dit. On aurait pu être plus valeureux et être meilleurs sur le terrain.» Le sélectionneur des Verts relève une meilleure deuxième mi-temps pour ses joueurs, mais estime-t-il «on a tenté d'être meilleurs surtout après l'expulsion, mais sans pour autant être décisifs. Il y a du déchet technique, il y a un manque de clairvoyance, on force les choses, on exploite mal les faiblesses de l'adversaire. Et avec tout ça, on prétend gagner un match», fait remarquer Belmadi. Apparemment, le sélectionneur des Verts et son staff vont bien revoir leur copie et leur système de jeu, tout en faisant un travail colossal sur le plan psychologique pour remobiliser les joueurs et aller en conquérants à Lomé le 16 novembre prochain où la défaite est interdite. En effet, en parcourant le classement du groupe, il apparaît clairement que le Togo est bien revenu dans la course en se trouvant à deux points des Verts qui partagent la première place avec le Bénin (7 points chacun). Une défaite à Lomé en novembre prochain et une victoire du Bénin en Gambie enverrait les Verts à la 3e place. Ce qui compliquerait bien la tâche de Mahrez et ses compatriotes pour arracher l'une des deux premières places qualificatives à cette CAN 2019 prévue au Cameroun au mois de juin prochain. L'objectif attendu des Verts à Lomé est une victoire pour se mettre à l'abri de toute surprise en fin de parcours, lors de la dernière journée de cette phase des poules prévue au mois de mars prochain. Et c'est là qu'intervient cette question de Belmadi à laquelle il n'a pas répondu: Pourquoi les verts ne s'imposent-ils pas à l'extérieur depuis le match contre les Seychelles en 2016? Il y a beaucoup de paramètres qui renrent en jeu en jouant en Afrique, déclare Belmadi. Mais, ça c'est une chose que d'aucuns fans des Verts saventt. Reste à trouver la bonne formule pour arriver à effacer ce signe indien hors de nos bases, depuis 2 années et demie. Il y a d'abord un travail psychologique d'importance qu'il faudrait faire, sans oublier, le contexte physique, et, bien évidemment, la volonté d'aller chercher un résultat quel que soit le lieu de la rencontre. A commencer donc, par ce déplacement du 16 novembre prochain à Lomé...