Dans les ultimes minutes de la partie, l'USM Bel Abbès a pris le meilleur sur le CS Constantine (1-0), pour soulever le trophée de la Supercoupe d'Algérie. Une victoire bien méritée et qui tombe à point nommé. Le latéral gauche de l'USM Bel Abbès, Nabil Lamara, n'oubliera pas de sitôt ce prestigieux trophée de la Supercoupe d'Algérie arraché par son équipe, l'USM Bel Abbès, face au CS Constantine, en ce jour mémorable du 1er-Novembre 2018, coïncidant avec le 64e anniversaire du déclenchement de la lutte armée. La raison est très simple, il a été l'auteur du seul but de la rencontre qui s'est déroulée jeudi dernier au stade Mustapha-Tchaker de Blida, dans le temps additionnel. Son coéquipier, l'expérimenté Mohamed Seguer, s'est fait faucher à l'intérieur de la surface de réparation par Chahrour et l'arbitre n'hésita pas à désigner le point de penalty. Lamara a été chargé d'exécuter la sentence et c'est ce qu'il a bien fait, offrant ainsi ce trophée prestigieux aux siens. Premier trophée pour Youcef Bouzidi Il s'agit, surtout, du premier trophée de son nouveau coach, Youcef Bouzidi, qui a succédé au Suisso-Tunisien, Moez Bouakkaz, démis de ses fonctions, faute de résultats. «Je suis un entraîneur qui aime les défis et c'est pour cette raison que j'ai accepté d'entraîner cette équipe qui passe par une situation critique. Il nous reste maintenant le défi du maintien à réaliser», a déclaré le coach Bouzidi à l'issue de la rencontre. Et d'ajouter: «Nous attendons maintenant que l'administration et les autorités locales honorent leurs engagements après cette victoire qui permettra de régler cinq mois de salaires impayés, ce qui motivera certainement les joueurs à donner le meilleur d'eux-mêmes.» Un nouveau départ? L'USM Bel Abbès se trouve à l'avant-dernière place au classement de la Ligue 1. Et c'est en grande partie à cause des problèmes financiers qui se sont répercutés négativement sur l'ensemble de l'équipe. Six mois après avoir arraché le trophée de la coupe d'Algérie en battant la JS Kabylie, l'équipe de la Mékerra a récidivé, mais cette fois-ci en remportant ce prestigieux trophée de la Supercoupe devant le champion d'Algérie en titre, l'équipe drivée par Abdelkader Amrani, le CS Constantine. Et là, il est important de rappeler que ce nouveau trophée est le 3e sacre dans l'histoire du club, après les deux coupes nationales remportées en 1991 et en 2018. Il est donc tout à fait normal que Lamara, en pleine extase après le coup de sifflet final de l'arbitre du match, Saïdi Mohamed, déclare tout sourire: «Je suis heureux d'avoir participé à ce sacre et je dédie ce trophée à nos chers supporters. Nous sommes un groupe qui a bien cru au sacre final. On y a cru jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre. On était plus déterminé que nos adversaires. Malgré leur bonne maîtrise du jeu, on a réussi car on sait très bien qu'une telle rencontre se gagne. On espère que ça sera le début d'une série de victoires en championnat.» Amrani en colère Du côté constantinois, il est évident que la défaite est bien amère. Seulement le coach Amrani montre bien son mécontentent vis-à-vis de ses joueurs. Dans ce sillage, il dira: «Certains joueurs ne méritent pas de porter le maillot du CSC. Des joueurs vont être libérés et, bien évidemment, on n'oublie surtout pas de demander pardon à nos chers supporters», a conclu le coach du CSC, Amrani, bien dépité.