Les menaces liées au changement climatique font peser un risque «extrême» aux deux tiers des villes africaines, en raison de la hausse de la population et d'infrastructures médiocres, selon un rapport publié hier. L'ONU estime que 86 des 100 villes mondiales à la croissance démographique la plus importante sont en Afrique et met en garde contre une perte de croissance économique due au réchauffement de la planète. «L'index de vulnérabilité au changement climatique 2018» publié hier par le cabinet de consultants Verisk Maplecroft utilise une cinquantaine de données, des modèles climatiques aux facteurs économiques, en passant par les projections démographiques. La capitale centrafricaine Bangui, la capitale du Libéria Monrovia et Mbuji-Mayi en RD du Congo sont les trois villes les plus à risque. Huit villes africaines figurent au total dans les 10 les plus à risque, dont Kinshasa, où les 13,2 millions d'habitants sont déjà régulièrement victimes d'inondations.