La mise en fourrière de trois fourgons desservant la localité d'Aït M'houl et par conséquent l'interdiction pour tous les autres transporteurs, ne répondant pas aux normes requises, de travailler, a soulevé un tollé général chez les habitants de ladite localité. La réponse ne s'est pas fait attendre. Un grand rassemblement regroupant quelque 200 personnes, voire plus, a été tenu hier matin devant le siège de la daïra de Tichy et ce, pour exiger toute interdiction frappant ces transporteurs d'exercer leur activité en attendant de meilleures solutions à même d'atténuer un tant soit peu le calvaire des usagers, notamment les lycéens fort nombreux lors de ce rassemblement. Suite à quoi une délégation représentant des associations a été reçue par le premier responsable de la daïra. Une réunion ayant débouché sur un accord tacite qui tolère, mais qui n'autorise pas, la reprise de l'activité de ces transporteurs et ce, jusqu'à nouvel ordre, affirment les délégués tout en ajoutant que cette résolution n'est que provisoire en attendant l'affectation de bus dans le cadre de la solidarité nationale pour le ramassage scolaire. Après quoi, croit-on comprendre, ces transporteurs «hors-la-loi» seront appelés donc à se conformer aux règles régissant l'activité. Par ailleurs, la rencontre avec le chef de daïra a été aussi une occasion pour ces délégués d'exposer un autre problème et pas des moindres. Il s'agit de la réfection de la route principale menant à Aït M'houl sur une distance de 15 km qui au demeurant est impraticable. Selon les dires de ces représentants, «notre interlocuteur s'est engagé à actualiser des fiches techniques et à en établir d'autres pour un éventuel octroi de projet pour la réfection de ladite route». En attendant l'arrivée de ces solutions, la population est fortement éprouvée.