Les deux buts inscrits par Oussama Chita (39') et Oualid Ardji (60') n'auront finalement servi à rien, puisque les Algérois s'étaient inclinés à Omdurman (4-1) au match-aller le 21 novembre dernier. L'USM Alger avait bien une grande occasion de se qualifier aux quarts de finale de la Coupe arabe des clubs, lundi au stade du 5-Juillet. Hélas, elle n'a pu le faire, au bout du compte, la faute à ce manque d'efficacité de ses joueurs devant les buts, et en particulier de Mohamd Amine Hamia. L'équipe des Rouge et Noir a été éliminée en dépit de sa victoire contre Al-Merrikh du Soudan (2-0) dans cette manche-retour des 8es de finale de cette compétition. Les deux buts inscrits par Oussama Chita (39') et Oualid Ardji (60') n'auront finalement servi à rien, puisque les Algérois s'étaient inclinés à Omdurman (4-1) au match-aller le 21 novembre dernier. Hamia était dans un jour sans Malgré l'absence de plusieurs pièces maîtresses, dont celle de l'attaquant Congolais Pince Ibara, actuel meilleur buteur du club avec six réalisations, les Algérois ont réussi à sortir le grand jeu face à leurs adversaires de la soirée, en se procurant au passage un nombre incalculable d'occasions nettes de scorer, mais sans parvenir à les concrétiser. Et c'est le cas surtout de l'attaquant de pointe Hamia qui a été vraiment dans un jour sans en ratant lamentablement plusieurs tentatives. Il a été, dailleurs, hué par le public nombreux des Rouge et Noir qui s'est déplacé pour soutenir son équipe. L'ancien attaquant du CRB a raté plusieurs occasions et privé son équipe d'une victoire certaine. Excès de précipitation Les joueurs de Thierry Froger n'ont finalement marqué qu'un seul but durant le premier half. Puis il fallait attendre l'heure du jeu pour ce deuxième but. Mais, au fil des minutes les joueurs soudanais ont bien su gérer la dernière demi-heure décisive devant des joueurs usmistes incapables de marquer ce troisième but qui les aurait bien qualifiés aux quarts de finale. L'USMA se devait de l'emporter au moins par trois buts à zéro pour espérer se qualifier. Il est vrai que le staff technique comptait deux absences de taille dont surtout celle de l'attaquant, mais cela ne justifie pas cette élimination. Car les joueurs en place avaient largement les possibilités de marquer ce dernier but décisif, mais leur manque de concentration et excès de précipitation leur a été fatal. Ne dit-on pas que «dominer, n'est pas gagner»? Il faut marquer des buts pour gagner c'est aussi simple. Mais cela n'a pas été le cas pour les Usmistes face à un adversaire bien organisé et qui a tenu bon jusqu'au sifflet final de l'arbitre émirati Abdulrazzak. Grosse déception Cette élimination fait beaucoup de mal aux supporters qui n'ont pas encore digéré leur dernière élimination précoce en Coupe de la CAF. A présent, il ne reste plus aux Usmistes que la coupe d'Algérie et le championnat national pour se consoler. Le coach français, Froger, lui, estime: «On s'est battu, on a dominé dans le match, on est parvenu à marquer deux buts, mais il nous fallait en ajouter un pour être en quarts de finale. C'est une grande déception, mais vu le rendement des joueurs, c'est encourageant pour l'avenir et on va faire en sorte de nous améliorer...». De son côté, le coach tunisien d'El Mereikh, Yamen Zelfani, a déclaré: «On s'est qualifié dans la douleur. On a affronté une grande équipe, qui fait partie des meilleures équipes arabes. C'était un match très difficile et il ne faut pas oublier que j'avais 9 joueurs absents. Je devais donc faire un choix de stratégie. On est très heureux, maintenant on doit régler tous nos problèmes pour continuer l'aventure.»