Empêtré dans la crise des "gilets jaunes", le président français Emmanuel Macron a appelé "le plus grand nombre de Français" à participer à un grand débat national, dont l'ambition est de calmer la colère des protestataires. "Ce n'est ni une élection, ni un référendum", prévient le chef de l'Etat dans sa lettre aux Français diffusée lundi dans la presse et sur les réseaux sociaux, et dévoilée dès dimanche soir. Il propose de baliser le débat autour d'une trentaine de questions, trace des lignes rouges, comme la suppression de l'ISF (l'impôt sur la fortune), mais ouvre la porte à des réformes importantes comme le référendum d'initiative citoyenne.