les deux responsables des deux groupes, Sonatrach et Total Algérie La dimension de ce projet renseigne sur la stratégie de l'Algérie qui vise à diversifier son économie, à commencer par le secteur névralgique, à savoir l'industrie en général et la pétrochimie en particulier. La création d'un joint-venture entre Sonatrach et Total inaugurera des rapports entre l'Algérie et la France sur la base d'une approche gagnant-gagnant. Cet investissement permettra aux deux pays de s'atteler à redonner au partenariat économique sa dimension stratégique. La mise en place du projet de complexe de polypropylène à Arzew signe un début prometteur à l'industrie algérienne dans le cadre de ce partenariat avec Total. Ce projet «pétrochimique comprend une usine de déshydrogénation de propane (PDH) et une unité de production de polypropylène (PP) d'une capacité de 550.000 tonnes par an. Le projet représente un investissement d'environ 1,4 milliard USD pour les deux partenaires», affirment les responsables de la Sonatrach. La dimension de ce projet renseigne sur la stratégie de l'Algérie qui vise à diversifier son économie à commencer par le secteur névralgique, à savoir l'industrie en général et la pétrochimie en particulier. La signature entre les deux responsables des deux groupes, Sonatrach et Total Algérie s'est soldée par un pacte d'actionnaires de la société commune, Sonatrach Total Entreprise Polymère (STEP détenue à 51% par Sonatrach et à 49% par Total). Une avancée concrète entre les deux géants de l'énergie. Abdelmoumen Ould Kaddour et Patrick Pouyanné misent énormément sur ce partenariat dans le domaine du gaz et sa transformation en produits qui répondront aux besoins de l'industrie algérienne dans des secteurs multiples et divers. Selon les sources en rapport avec ce projet de partenariat entre Sonatrach et Total, l'Algérie aura la part du lion dans ce partenariat fructueux; dans ce sens, les sources soulignent que «La Step se chargera également de commercialiser le produit, Pour ce qui est du financement, 30% seront constitués de fonds propres, tandis que la BNA assurera 70% par emprunts bancaires. Il s'agit du premier complexe de production de polypropylène en Algérie qui sera réalisée dans un délai de 36 mois. Il couvrira les besoins du pays en la matière actuellement importée», ont-ils précisé. Selon les mêmes sources, le complexe pétrochimique de transformation de l'énergie gazeuse en produits du plastique et autres dérivés aura à produire «500.000 tonnes sur la période 2018-2023 avec une facture estimée à plus de 650 millions USD.Durant la phase d'exploitation, quelque 300 postes seront créés», a-t-on indiqué. C'est une dynamique qui offrira des opportunités d'absorber les poches de chômage et déclencher l'amorce d'une employabilité en synergie avec l'économie réelle qui répond à la réalité du marché économique. De ce point de vue, les partenaires impliqués dans cet important partenariat s'accordent à dire que «aussi ambitieux que celui de ce complexe qui représentera une réelle valeur ajoutée pour l'économie algérienne». l'économie algérienne à besoin de sortir de l'approche rentière tous azimuts et s'impliquer dans une dynamique industrielle productive et créative de postes d'emploi et de richesse pour parer à l'inflation drastique et à l'immobilisme qui frappe cette dernière.