La dépouille mortelle est celle d'un migrant clandestin ayant échoué sa traversée pour rallier l'Espagne. La faucheuse sévissant cet hiver, rode un peu partout dans plusieurs wilayas du pays. À Oran, un pêcheur âgé de 43 ans vient d'être retrouvé sans vie dans le port de pêche d'Oran. Alertés, les enquêteurs et les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux pour les premières constatations dans le cadre d'une enquête ouverte pour tirer au clair une telle mort. La faucheuse rode ces derniers jours un peu partout dans le pays. C'est ainsi qu'un corps sans vie a été repêché, en fin de semaine passée, par la Protection civile au niveau des côtes oranaises. La dépouille mortelle est soupçonnée être celle du journaliste photographe du Quotidien d'Oran, Karim Benhalima, porté disparu en mer depuis plus d'une semaine, très précisément le 20 janvier, après une chute d'un rocher, à Mers El Kebir. Alertés par des amis de la victime qui se trouvaient également sur les lieux, les services de la Protection civile ont mobilisé d'importants moyens de recherche et de sauvetage, appuyés par des moyens humains et matériels des unités navales de la 2ème RM et d'un dispositif aérien. À Aïn Témouchent, un autre corps sans vie, rejeté par les vagues, a été découvert sur la plage d'El Aïn, située dans la commune de Sidi Ben Adda. Le corps, celui d'un homme d'une trentaine d'années, a été retrouvé dans un état de décomposition avancée. Il s'agirait vraisemblablement d'un migrant clandestin, qui aurait échoué dans sa tentative de rejoindre par mer les côtes espagnoles. Les services de la Gendarmerie nationale compétente ont ouvert une enquête pour identifier le cadavre et déterminer les causes réelles de ce décès. Les éléments de la Protection civile ont déposé le cadavre à la morgue de l'EPH Ahmed Medeghri de Aïn Témouchent. Et ce n'est pas tout. Trois cadavres ont été repêchés par les services de la Protection civile d'Oran. Les deux premiers ont été rejetés par la mer au lieudit «Aïn Defla». Selon la Protection civile, il s'agit de cadavres de deux hommes dans un état de décomposition très avancée et non identifiés. À Tipasa, la dépouille mortelle d'un homme emporté par les eaux de l'oued Ouadjer à Hatatba, dans le sud de Tipasa, suite aux dernières intempéries enregistrées dans la région, a été repêchée par des éléments de la Protection civile de la wilaya. Selon la même source, la victime, âgée de 48 ans, est originaire de la ville de Mouzaïa, dans la wilaya de Blida. Elle aurait été emportée par les eaux de l'oued Ouadjer, alors qu'elle tentait de traverser le pont enjambant ce cours d'eau, à une heure tardive au lieudit Ben Kherroub, sis sur les frontières administratives, entre les communes d'El Affroun, de Blida et Hatatba, de Tipasa. Immédiatement l'alerte donnée, cinq unités de secours de la Protection civile, ont été mobilisées aux côtés d'une équipe de plongeurs, au titre des opérations de recherche de la victime, retrouvée morte à quatre km du pont, après avoir abandonné son véhicule utilitaire, dans une ultime tentative pour sauver sa vie, suite à l'importante montée du niveau des eaux de l'oued. La dépouille mortelle a été transportée à la morgue de l'hôpital de Koléa pour autopsie, au titre d'une enquête judiciaire diligentée par la Gendarmerie nationale. À Laghouat, deux personnes sont mortes asphyxiées par le monoxyde de carbone dans un domicile de la commune de Hadj-Mechri. Les victimes, une femme de 32 ans et un enfant de 4 ans, ont été trouvées mortes à leur domicile familial, asphyxiées par le monoxyde de carbone dégagé par un appareil de chauffage. Idem à Djelfa. Trois personnes sont décédées intoxiquées par le monoxyde de carbone, dont deux enfants résidant dans la wilaya de Djelfa. La troisième victime est issue de la wilaya de Khenchela. Dans leur bilan, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 31 personnes incommodées par le monoxyde de carbone (CO), émanant des appareils de chauffage et des chauffe-bains. Dans la wilaya de Bouira, un agent de la Protection civile a trouvé la mort en fin de semaine passée, après avoir été emporté par les eaux pluviales, à la cité des 250 Logements de la ville de Bouira, alors qu'il procédait avec ses collègues au curage des avaloirs et des regards. «L'agent, âgé de 27 ans, est décédé. Nos éléments sont en train de repêcher son corps emporté par les eaux pluviales», a-t-on expliqué. Selon les détails fournis par cet officier, 13 interventions ont été lancées en même temps par les différentes unités de la Protection civile pour apporter aide et assistance aux personnes en difficulté et pour l'évacuation des eaux pluviales, notamment au niveau du chef-lieu de la wilaya.