Un autre scandale frappe le football national Son club, le MC Alger, qui a aussi une part de responsabilité, tout comme la famille du joueur, s'est vite démarqué, en annonçant la résiliation de son contrat dans les heures à venir. Fautif ou victime était Hachemi Chérif El Ouezzani? Peu importe, les faits sont là et le milieu de terrain du MC Alger a été contrôlé positif à la cocaïne et le LSD, et de ce fait, suspendu pour 4 ans fermes de toutes compétitions ou activités sportives à compter du 30 janvier 2019 plus une amende de 200.000 dinars. Une décision prise en application des règlements antidopage de la FIFA (articles 06 et 19) et du Code disciplinaire de la FAF (articles 109 et 110). «L'analyse de l'échantillon d'urine a révélé la présence de substances interdites, de ses métabolites: (Benzoylecgonine et Methylergonine). Ce sont des substances interdites en compétition sportive et font partie de la catégorie S.6-a sur la liste des interdictions», a précisé jeudi soit la Ligue de football professionnel sur son site Web. Il a été révélé dans ledit communiqué que le joueur de 23 ans a reconnu les faits relevés à son encontre, et «regrette d'avoir consommé ce produit interdit et il a déclaré qu'il n'avait aucune intention de dopage, au moment où il a pris la chicha à la veille du match en compagnie de ses amis». Il a affirmé, toujours selon la même source, «qu'il n'a pas été conscient que ce produit interdit avait été mélangé au tabac». «Il a indiqué qu'il avait cessé de fumer dès qu'il a senti son mauvais goût et il a commencé à tousser», ajoute la LFP. Reconnaître et regretter les faits n'aura finalement servi à rien, puisque CEO, qui n'a pas donné assez de preuves à sa décharge, est responsable de la présence de produits dopants dans son organisme. Depuis que cette affaire a éclaté, plusieurs sont ceux qui ont pris la défense de Chérif El Ouezzani, indiquant qu'«il est encore jeune» et qu' «il est victime de son entourage». Cependant, ces motifs ne tiennent pas la route, étant donné qu'il s'agit d'un joueur majeur et vacciné et qu'il est le seul à assumer ses actes. Quelques années auparavant, un cas similaire avait été relevé, celui de Youcef Belaili, mais à vrai dire, il n'a pas été pris comme exemple et le pire est, désormais, à craindre. Son club, le MC Alger, qui a aussi une part de responsabilité, tout comme la famille du joueur, s'est vite démarqué, en annonçant la résiliation de son contrat dans les heures à venir. Dans la tourmente déjà après les derniers résultats de l'équipe, dont le match nul concédé à domicile face aux Soudanais d'Al Merreikh (0-0), en quarts de finale aller de la Coupe arabe des clubs, les Mouloudéens ne veulent pas avoir sur le dos une autre affaire qui risque de provoquer l'implosion au sein de la maison. Le docteur Djamel Eddine Damardji, le président de la commission antidopage a indiqué que CEO a été sauvé d'une mort certaine, après avoir été contrôlé positif à la cocaïne, puisque son cas sera pris en charge dès lors. «La cocaïne est une substance très dangereuse qui peut provoquer un infarctus, menant jusqu'à la mort. Je sais que son père, Si Tahar, est bouleversé par cette affaire, mais qu'il prend le bon côté des choses. Ce sera un mal pour un bien pour son fils, puisque son fils a été sauvé», a-t-il déclaré à la Radio nationale, hier. Il est à signaler, aussi, que la même sanction a été infligée au joueur du SA Mohammadia, pensionnaire de la Division nationale amateur, Kheireddine Mohamed.