L'Irlandais Conor McGregor, star des arts martiaux mixtes (MMA), a annoncé lundi qu'il mettait, à 30 ans, un terme à sa carrière dans ce sport de combat où tous les coups sont permis ou presque. «J'ai décidé de me retirer ce jour du sport autrefois connu sous le nom d'arts martiaux mixtes», a-t-il écrit sur son compte Twitter. «Je souhaite le meilleur à mes anciens collègues pour leurs compétitions à venir», poursuit-il. Cette annonce a suscité beaucoup de scepticisme parmi les amateurs de MMA qui n'ont pas oublié que McGregor avait déjà annoncé en avril 2016 qu'il prenait sa retraite sportive. McGregor, surnommé «The Notorious» (Le Célèbre) a longtemps été la figure de proue de l'UFC (Ultimate Fighting Championship), le principal organisateur de combats MMA aux Etats-Unis. Il a détenu le titre UFC des poids plumes de 2015 à 2016 et des poids légers de 2016 à 2018. Mais c'est en participant à un combat controversé de boxe anglaise face à la légende américaine Floyd Mayweather, en août 2017 à Las Vegas, qu'il a accédé à une notoriété mondiale et à la richesse. L'Irlandais, spectaculaire et provocateur, aurait touché plus de 30 millions de dollars (26,5 millions d'euros) pour ce combat qu'il a perdu par arrêt de l'arbitre à la 10e reprise. Depuis, McGregor a fait son retour dans un octogone, le ring de MMA, et s'est incliné face au Russe Khabib Nurmagomedov, sa quatrième défaite pour 21 victoires en MMA. Il a eu maille à partir avec la justice américaine à deux reprises. En avril 2018, il avait blessé deux combattants à New York après une conférence de presse de Nurmagomedov et de l'UFC à laquelle il n'était pas invité. Il avait plaidé coupable de trouble à l'ordre public, ce qui lui a évité un procès et la prison. Il avait accepté d'effectuer des travaux d'intérêt général et de suivre une formation à la maîtrise de soi. Début mars, il a de nouveau été arrêté, à Miami (Floride) après un incident devant une discothèque. Il est accusé d'avoir volé le téléphone portable d'un homme qui voulait le prendre en photo et d'avoir détruit l'appareil en le piétinant avant de s'enfuir avec. Il avait été remis en liberté après le paiement d'une caution de 12 500 dollars.