Le siège du vieux parti d'opposition L'élection au suffrage universel d'une Assemblée constituante est l'unique source de légitimité. Il appartient à cette Assemblée constituante de doter le pays d'une Constitution qui garantisse l'avènement de la IIe République. Ce parti considère que «l'urgence est d'engager le pays sur la voie d'une véritable construction démocratique...» Et que «le départ du système et de ses représentants est une condition sine qua non (...)en vue de l'amorce d'un processus politique pour une transition démocratique et l'ouverture d'un véritable dialogue». Que ce dialogue se fasse à travers une conférence souveraine avec la participation de tous les acteurs politiques et sociaux autonomes, les syndicats autonomes, les personnalités indépendantes, les universitaires et les représentants du mouvement citoyen dans toutes ses composantes autour de plusieurs points. Création de l'instance de suppléance, chargée de représenter l'Etat et de légiférer par ordonnance sur les questions d'intérêt national, d'orienter et de surveiller le gouvernement de transition avec l'approbation de la Cnsct (convention nationale de suivi et contrôle de la transition). Création d'un gouvernement de transition. Mettre en oeuvre les délibérations L'Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation (...) seront dissouts au terme de la mandature présidentielle actuelle. Les institutions de transition auront pour mission essentielle de réunir toutes les conditions nécessaires à l'organisation d'une double consultation électorale: d'abord l'élection d'une Assemblée nationale constituante suivie de l'élection présidentielle. L'Assemblée constituante élue avant la fin de l'année 2019 est une condition sine qua non pour restituer au peuple algérien son droit à l'autodétermination. Un gouvernement de transition investi par la convention nationale devant laquelle il est responsable, il est chargé de mettre en oeuvre les délibérations et les recommandations de celle-ci et expédier les affaires courantes. L'institution militaire détentrice du pouvoir réel dans notre pays, est plus que jamais interpellée à assumer son rôle et ses missions, à savoir l'unité du peuple, la sécurité nationale et l'intégrité territoriale; elle ne peut être que la garante du respect de ce processus de transition. Comme énoncé dans la résolution du congrès de la Soummam qui spécifie la primauté du politique sur le militaire, son retrait du champ politique doit être effectif et définitif. La communauté internationale doit être également présente par le biais d'une représentation officielle du secrétaire général des Nations unies. Elle sera chargée de l'observation de ce processus historique mené par les Algériens et pour les Algériens en Algérie sans aucune ingérence étrangère. L'élection au suffrage universel d'une Assemblée constituante est l'unique source de légitimité. Il appartient à cette Assemblée constituante de doter le pays d'une Constitution qui garantisse l'avènement de la IIe République, pour rompre avec la récurrence des révisions constitutionnelles qui visent à maintenir les rapports de force au sein du système et perpétuer le statu quo politique et l'instabilité des institutions.