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Le divorce, force libératrice?
Publié dans L'Expression le 04 - 04 - 2019

Soumya est une jeune mariée déçue par le mari, six ans après, Malheureusement, il y a cinq enfants, comme enjeu... Terrifiant!
Lorsque Hassiba, la jeune greffière appela Si Saïd. R. et Soumya. H. qui sont là, à la barre, pour la dissolution du mariage, «une mauvaise affaire», selon l'épouse qui ne parle pas avec son futur ex-mari, mais crie à tue-tête, à telle enseigne que le juge prend la mouche, avant de rappeler à l'ordre ce couple désagrégé. Il fit en sorte pour que toute l'assistance l'entende afin que ces deux fous furieux en pleine ébullition et prêts à tout pour assouvir leur haine, vident leurs sacs, publiquement, car le magistrat a choisi l'audience publique afin de sensibiliser probablement l'assistance sur le douloureux problème du divorce: «Oh, là, du calme, je comprends maintenant le pourquoi de la précipitation du divorce: vous n'avez jamais cherché à vous parler comme des gens normalement constitués? Le dialogue vous est étranger? Lorsque vous voulez dialoguer, vous vous trouvez face à un mur? Vous avez totalement oublié vos cinq garçons? Avez-vous seulement songé à ce qu'ils pourraient être dans un avenir proche? Vos gosses sont âgés de onze, neuf, sept et les jumeaux de trois ans! Il faudra, monsieur, que vous songiez à comment les nourrir, les habiller, les soigner, à suivre leur scolarité etc. Alors, qu'avez-vous à déclarer, monsieur? Je ne sais pas si vous êtes conscient de ce que vous allez faire, je suis vraiment hébété devant votre attitude.» L'homme, lui, porte très mal son prénom: Saïd! Heureux, en langue française. L'alinéa 8, à savoir «pour désaccord persistant entre les époux» semble être le grave motif de la séparation, après la dure et profonde déchirure qui s'est produite dès le début de l'union, alors que la mariée n'avait que dix-huit ans! «Malheureuse, vous n'avez que vingt-quatre printemps! Si vous comptez vous remarier avec cinq garçons sur les bras, le pari est ouvert et vous allez regretter amèrement d'avoir pris hâtivement cette grave décision!» avertit le président, plutôt inquiet, qu'en colère. Certes, ce n'est pas son problème, mais il peut essayer de redresser la situation qui n'est pas gaie du tout. Cette position est louable, d'autant plus que le juge a l'âge de la future divorcée. L'épouse va alors sortir la grosse artillerie sans pour cela blesser ou toucher monsieur que la dame va épargner sur le plan moralité et comportement. Ce qui explique pourquoi le juge a évité d'instaurer le fameux et fâcheux huis clos. D'ailleurs, au cours des débats, les gens qui ont assisté cette utile audience, les causes sont nombreuses pour demander le divorce et l'article 53 (ordonnance n° 05-02 du 27 février 2005), en compte 10. Et pour les montrer à nos lecteurs, allons-y! Nommons-les, ça ne peut qu'être bénéfique à souhait pour toutes les familles touchées par le redoutable fléau qu'est le divorce:
«pour défaut de paiement de la pension alimentaire...
- pour infirmité empêchant la réalisation du but visé par le mariage
- pour refus de l'époux de partager la couche de l'épouse pendant plus de quatre (4) mois
- pour condamnation du mari pour une infraction de nature à déshonorer la famille et rendre impossible la vie en commun et la reprise de la vie conjugale.
- pour absence de plus d'un (1) an sans excuse valable ou sans pension d'entretien -
pour violation des dispositions de l'article 8 ci-dessus,
- pour faute immorale gravement répréhensible établie
- pour désaccord persistant entre les époux
- pour violation des clauses stipulées dans le contrat de mariage
- pour tout préjudice légalement reconnu.» Ce couple présente toutes les caractéristiques d'un divorce «bête», pour la simple raison que nous sommes loin des motifs graves, sauf que l'expression «pour désaccord persistant entre les époux» ne tient pas, à franchement parler, la route. A ce propos, lorsqu'elle a eu la parole, Soumya n'a pas su poser la problématique de l'alinéa 8 de l'article 53 du Code de la famille que la femme s'obstine à appeler «le Code de la femme», jusqu'au moment où le juge profite de cette audience qui tombe à point nommé, pour le lui rappeler fermement et sèchement: «Madame, nous n'avons jamais eu de Code de la femme, mais un Code de la famille! La différence est énorme, sinon où irions-nous?
- Mais ce code ne couvre, ni ne protège pas la femme!» réplique la dame qui croit être sûre d'elle en oubliant que dans ces cas de déchirure entre les familles, le Code de la famille a prévu de protéger toutes les parties!
- Oh, non, cela se voit; vous n'avez jamais feuilleté ce précieux document! dit le magistrat qui tend au passage un exemplaire du Code à la femme avec ce commentaire:
«Tenez, parcourez l'article 53, vous serez étonnée d'y trouver le motif de votre présence ici!», annonce presque triomphalement le magistrat qui venait de faire taire définitivement la bonne dame qui ignore complètement la loi. Après quoi, le juge annonça la mise en examen du dossier qu'il va falloir minutieusement traiter car l'avenir des mômes en dépend. .


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