L'après-pétrole a commencé Les travaux du Forum sur les énergies, qui se sont tenus, hier, s'inscrivent dans le cadre des préparatifs du Sommet des deux rives de la Méditerranée occidentale, prévu le 24 juin 2019 à Marseille. Le rendez-vous a été plié en une journée. Placé sous le thème: Vers un partenariat renforcé au service d'une transition énergétique durable», ce rendez-vous a été rehaussé par la présence des principaux partenaires de l'Algérie: l'Italie, la France et l'Espagne. Le Portugal et Malte y ont également pris part ainsi que nos voisins maghrébins: la Libye, la Tunisie, le Maroc et la Mauritanie. L'allocution d'ouverture de cette rencontre a été prononcée par le nouveau ministre algérien de l'énergie. Un slogan qui «résume, à lui seul, l'importance des résultats qui y sont attendus» a indiqué Mohamed Arkab. Les travaux de ce forum sur les énergies qui se sont tenus, hier, s'inscrivent dans le cadre des préparatifs du Sommet des deux rives de la Méditerranée occidentale, prévu le 24 juin 2019 à Marseille. «Le prochain Sommet des deux rives de la méditerranée occidentale contribuera à définir une nouvelle vision de l'avenir de la coopération» dans le domaine de l'énergie, a déclaré le successeur de Mustapha Guitouni. La tenue du forum à Alger «illustre l'importance qu'a toujours attaché l'Algérie au dialogue 5+5 en Méditerranée occidentale en tant que cadre privilégié de coopération et de dialogue», a souligné pour sa part le directeur de la coopération avec les institutions de l'Union européenne (UE) au ministère des Affaires étrangères, Ali Mokrani. «L'engouement et l'enthousiasme qu'a suscité le Forum d'Alger sur les énergies, témoigne encore une fois de l'importance qu'occupe la thématique de l'énergie dans les agendas de tous les acteurs de la région», a-t-il fait remarquer. Il était certainement très important de le souligner en cette période encore trouble de la situation politique que traverse l'Algérie. Les marches pacifiques historiques qui rythment la vie du pays depuis le 22 février, porteuses d'un formidable espoir de voir s'instaurer une République débarrassée des perversions qui gangrènent ses institutions (corruption, bureaucratie, pots-de-vin...) donnent un gage d'une coopération fructueuse et fiable à nos partenaires, même s'il est prématuré de l'annoncer. Il y avait du beau monde à ce Forum, hier, à Alger. Un indice qui ne trompe pas. Plusieurs partenaires de l'événement y ont également pris part. L'Allemagne, l'Union européenne, la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement, la Banque internationale pour la reconstruction et du développement (Bird), l'Organisation de coopération et de développement économique (Ocde), ainsi que l'Union pour la Méditerranée (Upm) ont répondu présentes. L'événement a pris une dimension internationale. La rencontre, qui s'est tenue à huis clos n'a pas laissé filtrer d'information majeure. Il faut rappeler que ce n'est pas la première fois que l'Algérie abrite un événement d'envergure dans le domaine de l'énergie. Ce fut le cas en 2016. La capitale algérienne avait accueilli les 27 et 28 septembre de cette année-là, la 15ème édition du Forum international de l'énergie, le plus grand rassemblement mondial des ministres de l'énergie, qui a vu la participation de 72 pays producteurs et consommateurs de pétrole et de gaz. C'est en marge de ce rendez vous mondial que s'est tenu un sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole qui a débouché sur un accord historique: la réduction d'1,8 million de barils par jour de l'offre de l'alliance Opep-non Opep, ce qui a eu pour conséquence de faire rebondir les cours de l'or noir qui étaient en chute libre depuis juin 2014. Souvenirs, souvenirs... «Al Mahroussa», la bien-gardée, n'aura pas usurpé son rang de capitale méditerranéenne des énergies.