Mounir Gouri recevant son prix à l' Ima La cérémonie s'est tenue en présence de Wassila Tamzali, Leila Shahid et Jack Lang. Comme annoncé en février dernier aux Ateliers sauvages lors de la manifestation «La Nuit des idées», le plasticien Mounir Gouri récipiendaire du Prix spécial du jury des «amis de l'Institut du monde arabe (IMA)» pour la jeune création contemporaine arabe, a reçu donc mercredi ce dit prix en étant distingué pour son travail dans le cadre de l'exposition «Football et Monde arabe» organisée à l'IMA du 10 au 21 avril. En présence de la responsable des Ateliers sauvages, Wassila Tamzali, il a reçu le prix des mains de Leïla Shahid, présidente de la Société des amis de l'IMA, et Jack Lang, directeur de l'IMA. Pour rappel, Leila Shahid avait fait savoir lors de sa venue donc à Alger qu'elle avait institué ce prix à l'adresse des jeunes artistes arabes qui répondent à un appel de candidature. L'art moderne à l'honneur «La seule chose qu'on leur impose c'est qu'ils fassent une oeuvre autour d'un sujet qui est celui de la grande exposition que l'IMA fait chaque année, au printemps, au mois d'avril.» Et de faire savoir: «Mounir Gouri va pouvoir aller à la Cité internationale des Arts à Paris pour poursuivre ses recherches dans ce lieu qui permet aux artistes de créer et d'occuper les lieux gratuitement.» Aussi, Leila Shahid fera cette annonce des plus importante: «On veut transformer l'institut qui est un musée un peu islamique en un centre d'art moderne parce qu'il a reçu la plus grande collection d'art moderne arabe d'un génial galeriste qui a 1200 oeuvres des plus grands artistes arabes modernes. Ça va devenir ainsi le seul musée d'art moderne arabe.» Une récompense méritée Un prix mérité pour Mounir Gouri, cet artiste parti de Annaba pour conquérir le monde. Cet artiste talentueux a à son actif de nombreuses participations à des événements d'art contemporain dans le monde. On citera la Foire des arts de Beyrouth (Liban), le Festival des arts numériques en France et en Italie, ou encore à la biennale de l`image en mouvement en Argentine. L'artiste a récemment pris part à une exposition collective «Réflexions esquissées sur un conflit inachevé» à la galerie d'art «Al Quds Gallery» à Washington. Son travail a également été exposé au Centre culturel arabe de Milan (Italie). Diplômé de l`Ecole des beaux-arts de sa ville natale de Annaba, Mounir Gouri a également pris part à plusieurs résidences de création. Depuis, l'artiste installé à Paris a fait du chemin. Un riche parcours amplement mérité. Il est bon de rappeler que Le Prix des amis de l'IMA est remis annuellement à un artiste de moins de 40 ans afin de «promouvoir la jeune création contemporaine arabe». En 2018, il est décerné au photographe marocain «Yoriyas», alors qu'il est remis en 2017 au photographe algérien, Fethi Sahraoui, pour son travail «Mercy Island», une série photographique présentée dans l'exposition «Trésors de l'islam en Afrique. De Tombouctou à Zanzibar».