La viande ne coûtera pas trop cher ce Ramadhan L'importation des viandes et des bananes se fera sans imposition de quotas. La liste des marchandises importées soumises au droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) a été modifiée par un arrêté ministériel publié au Journal officiel n° 26. Excluant une centaine de produits, dont les viandes bovines. l'arrêté ministériel du 8 avril 2019, «modifie l'arrêté du 26 janvier 2019 fixant la liste des marchandises soumises au droit additionnel provisoire de sauvegarde et les taux correspondants (Daps)». Ainsi, la liste des marchandises soumises au Daps et les taux correspondants, a été remplacée par une liste annexée au nouvel arrêté. La liste modifiée comporte ainsi 992 produits soumis au Daps variant entre 30% et 120%, alors que la précédente liste comportait 1 095 produits soumis à ce droit qui variait entre 30% et 200% dans le précédent arrêté. Le ministère du Commerce avait annoncé le 14 avril des dispositions pour renforcer l'approvisionnement du marché durant le Ramadhan, notamment l'assouplissement de l'importation de produits alimentaires comme les viandes. Ainsi, a-t-il été décidé de supprimer de la liste des produits soumis au Daps, les produits les plus consommés pendant le Ramadhan comme notamment les viandes bovines fraîches ou réfrigérées, les fruits secs (arachides, amandes...), les fruits séchés (raisins secs, pruneaux...). Les aliments diététiques destinés à des fins médicales et autres produits comme le beurre, sont également concernés. Selon le ministère, des préparatifs ont été engagés depuis le mois de janvier dernier pour l'encadrement et la surveillance du marché durant le Ramadhan 2019, une période qui se caractérise annuellement par de profonds changements, en raison des «comportements conjoncturels et récurrents des habitudes de consommation des citoyens et des pratiques spéculatives des commerçants». En raison de la complexité de la tâche, de la multitude des intervenants et des expériences capitalisées lors des Ramadhans précédents, le ministère du Commerce a opté pour cette «nouvelle vision basée sur une démarche participative, intégrée dans une dynamique d'assainissement et d'encadrement des activités commerciales» a-t-on précisé.Toujours selon ce département ministériel, les objectifs de cette démarche visent la régulation de l'approvisionnement du marché, des mesures d'apaisement des opérations du commerce extérieur, le renforcement des infrastructures commerciales, ainsi que la participation des associations professionnelles et des consommateurs dans cette nouvelle dynamique de régulation du marché.