Un tour d'Orient en 80 films et 80 invités dont l'Algérie qui sera présente à travers des films, mais aussi des acteurs clés de l'actuelle révolution en marche... Depuis le 29 avril dernier et jusqu'au 5 mai 2019, Genève et ses communes ainsi que Saint-Genis Pouilly, en France voisine, vivront au rythme des couleurs et ambiances orientales. Placée sous le signe de l'éloge de la différence et forte du soutien de près de 200 partenaires, cette nouvelle édition propose un voyage oriental en 80 films qui seront accompagnés par des débats. Focus sur les cinémas de Tunisie, d'Algérie et du Maroc. L'Algérie en force Plusieurs Fifog d'or et d'argent sont à gagner, et ce dans plusieurs catégories: fictions longues, critique, documentaires et courts-métrages. A cela s'ajoutent trois Prix scolaires qui seront décernés par les écoliers genevois. L'Algérie comme à chaque fois est présente dans les différentes sections du festival. Dans la catégorie long métrage fiction, on retrouve en compétition le film «Jusqu'à la fin des temps» de Yasmine Chouikh. Hors compétition sont projetés dans le cadre du World Panorama, «Bab el Oued City» de Merzak Allouache mais aussi «Fadhma N'soumer» de Belkacem Hadjadj. Côté documentaire, l'Algérie et plus précisément la Kabylie sera présente à travers le film français, «Des figues en Barbarie» de Nadir Dendoune, mais aussi un peu dans le film de Jawad Ghalib, «Au temps où les Arabes dansaient»... On retrouve aussi le documentaire de Nadia Zouaoui, «L'Islam de mon enfance» et en hors compétition «Babor Casanova» de Karim Sayad et puis «Salah, un Kabyle de Palestine» de Tahar Houchi. Les amoureux du foot pourront découvrir le documentaire «JSK 1946-1996, joyeuse saga des Canaris», de Abderrezak Larbi Cherif. Dans la section Orient express, volet Algérie seront projetés «Timoura» (Territoire) de Azzedine Kasri, «Point Zero» de Nassim Boumaïza, «Elle nous regarde» de Lyna Zerrouki, et «Battle Fields» d'Anouar Smaïn. La révolution en images et en débat Plusieurs rencontres -débats avec le public émailleront cette 14ème édition du Fifog. On citera «Quel impact du printemps arabe sur la création artistique?», «Quels droits pour les personnes Lgbt au Maghreb?», «Où va l'Algérie?» et «Le dialogue entre Palestiniens et colons est-il possible?». La rencontre «Algérie, un avenir à inventer?» a pour objectif la mise en avant du dynamisme et de la lutte des jeunes Algériens pour leur liberté. C'est dans ce cadre que sera projeté le film suisse «Babor Casanova» de Karim Sayad, qui aborde l'ambiance des stades où est née la révolte populaire, avant qu'elle ne soit portée dans la rue à travers notamment la fameuse chanson «Casa d'El-Mouradia». La projection sera suivie d'un débat qui sera marquée par la présence très particulière de l'avocat Bouchachi et Zoubida Assoul. Notons qu'une conférence sera également animée par une association berbère installée à Genève qui fêtera le 39e anniversaire du Printemps berbère. Un programme des plus riches en somme.