Le fils de l'ancien Dgsn a été entendu dans le cadre de l'ouverture d'une instruction judiciaire sur des affaires de corruption, suite à une plainte de la direction des Domaines de Tipasa. Il a quitté le tribunal libre. Après Hamel senior, place à Hamel junior! Mourad Hamel, fils de l'ancien directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), le général-major Abdelghani Hamel, a été auditionné, hier, par le juge d'instruction près le tribunal de Tipasa dans le cadre de l'ouverture d'une enquête sur des présomptions de corruption, a-t-on appris de sources judiciaires. Il a été convoqué par le juge d'instruction près le tribunal de Tipasa pour être entendu dans le cadre de l'ouverture d'une instruction judiciaire sur des affaires de corruption, suite à une plainte de la direction des Domaines de Tipasa. Le fils de l'ancien Dgsn a quitté le tribunal après une audience de près de deux heures devant le juge d'instruction, sans qu'aucune accusation directe ne lui soit portée, a-t-on ajouté de même source, signalant la poursuite «ultérieurement» des audiences, suivant le déroulement de cette enquête judiciaire en cours. Deux anciens walis de Tipasa, Moussa Ghelaï (septembre 2016-octobre 2018) et Mustapha Layadhi (octobre 2011-septembre 2016) ont déjà été entendus par le juge d'instruction près le tribunal de Tipasa, durant la semaine passée, dans le cadre de cette même enquête, au même titre que l'ancien Dgsn, le général-major Abdelghani Hamel. Ils ont tous quitté le tribunal sans qu'aucune accusation ne leur soit portée, dans l'attente de la poursuite des auditions dans cette affaire. D'autres anciens responsables, ayant occupé des postes supérieurs civils et sécuritaires à Tipasa, dont des ex-walis et des directeurs exécutifs, devront aussi comparaître dans le cadre de cette même affaire, a-t-on souligné de même source. Le tribunal de Tipasa avait ouvert des instructions judiciaires, suite à une plainte de la direction des Domaines de la wilaya, au sujet d'affaires de corruption relatives à «des activités illégales», «trafic d'influence», «dilapidation du foncier», entre autres, révèlent les mêmes sources judiciaires.