Dans notre édition d'hier, nous faisions état du retour de l'entraîneur français, Bernard Casoni, aux affaires techniques du Mouloudia d'Alger, après avoir apposé sa signature sur un contrat le liant au vieux club de la capitale pour les deux prochaines années. Très controversé, l'autre revenant aux commandes du club, Omar Ghrib, aura frappé un bon coup et gagné des points aux yeux des supporters. Dans la mesure où ces supporters n'ont cessé de réclamer le retour du technicien en question, surtout qu'il a effectué, selon eux, un travail remarquable lors de son dernier passage et qu'il devait être maintenu dans ce poste, n'était-ce les «coups bas» dont il a été victime de la part de certaines personnes. Ce qui a accentué la demande des inconditionnels du Mouloudia de voir Casoni revenir, c'est que ses successeurs ont, dans l'ensemble, échoué. Dans une récente déclaration, Ghrib avait répondu à une question relative à l'avenir de l'actuel entraîneur en place, Mohamed Mekhazni. Il a indiqué qu'il le connait bien, connait sa méthode de travail et ses compétences. Pour ces raisons, disait-il, le coach en place sera maintenu. Mais il s'avère que Ghrib travaillait dans la discrétion et évitait d'entrer dans le jeu de la surenchère avec d'autres courtisans de Casoni. Il l'a contacté, fixé un rendez-vous avec lui et négocié avant de le convaincre d'apposer sa signature sur son contrat. Selon certaines sources, Casoni a tout débattu avec son interlocuteur, histoire d'éviter de retomber dans les mêmes erreurs du passé. Il a demandé carte blanche concernant le mouvement des joueurs (départs et arrivées) ainsi que le choix de la composante de son staff technique. Le Français refuse qu'on lui impose qui que ce soit, comme cela s'était passé du temps de l'ancien directeur sportif, Kamel Kaci-Saïd, avec le désormais ex-entraîneur adjoint, Rafik Saïfi, et le préparateur physique, Farès Belkhir. Ces deux derniers, selon plusieurs supporters, y sont pour beaucoup dans le départ de Casoni en raison du conflit qu'ils avaient avec lui. Les mêmes sources ajoutent que le Français ne débutera pas cette saison sa mission. Il se contentera de suivre des tribunes les quatre dernières rencontres de son équipe en championnat avant d'entamer son grand chantier en prévision du prochain exercice. Pour la liste des joueurs libérés, dévoilée par certains médias, nous apprenons qu'elle n'est pas officielle, elle (la liste) qui contenait des noms tels que Nekkache, Souibâa, Kenniche et Morceli. Casoni a reporté toute décision jusqu'à ce qu'il supervise l'équipe lors des matchs restants. Pour ce qui est de l'avenir de Mekhazni, il reprendra son ancien poste, celui de directeur sportif des jeunes catégories. Il s'occupera du volet qu'il sait parfaitement faire, celui de la formation des jeunes, lui qui était pour beaucoup dans l'émergence de plusieurs joueurs, dans un passé récent, entre autres Ayoub Abdellaoui, Mohamed Benkhemassa, Oussama Chitta, Hamza Koudri Mohamed Meziane et Oussama Dafalou. Avec cette première décision «de taille», Ghrib espère, sans le dire clairement, se réconcilier avec les supporters, qui ont rejeté l'option de son retour. Un retour à la normale dans les relations entre les deux parties permettra au dirigeant en question d'entamer dès maintenant la préparation de la saison prochaine. Il devrait se réunir avec Casoni incessamment pour entamer la mise en place du programme de travail de la saison prochaine, où Ghrib et toute la famille mouloudéenne espèrent voir l'équipe renouer avec les consécrations. C'est d'ailleurs le serment fait par le «chauve», qui promet de ne ménager aucun effort pour y parvenir.