La ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah, était hier l'hôte de l'université de Tizi Ouzou. Accompagnée d'une forte délégation et accueillie par les autorités locales, Mme Bendjaballah a fait une visite d'inspection dans les laboratoires de recherche de l'université Mouloud-Mammeri. La ministre a ainsi longuement évoqué la situation de la recherche et s'est enquis de l'état des travaux, comme elle devait relancer la question de l'intégration dans le réseau national de la recherche des laboratoires de Tizi Ouzou pour faire avancer les choses. A propos de la coopération avec les universités étrangères et principalement les centres de recherche, la ministre devait souligner qu'il fallait plutôt créer des matériaux localement avant que de se frotter à ce genre de coopération. Comme elle devait s'enquérir des avancées de la recherche à Tizi Ouzou. Et Mme Bendjaballah de soutenir que le lien avec les opérateurs économiques au plan local et national est un impératif à suivre «comme le lait sur le feu». L'université de Tizi Ouzou, qui a les moyens humains, se doit de tout faire pour reprendre du poil de la bête et s'attaquer sérieusement à cet aspect du développement. Mme Bendjaballah devait attirer l'attention de tous sur l'impératif qu'il y a à tout faire pour l'utilisation des manuscrits déposés à Adrar et ainsi en tirer toute la substantifique moelle. L'essentiel de la visite de la ministre est ainsi d'impulser les efforts en vue de fédérer les compétences et de relancer la recherche en Algérie. L'université, dira encore la ministre, se devra de prendre en charge la formation de son staff pédagogique et de recherche. L'université est, pour ainsi dire, sollicitée de tous côtés par un environnement de plus en plus exigeant. Tant il est vrai que l'acte premier du développement est dans les efforts de ses chercheurs. Avec la relance de cette activité hautement riche en plus-value, les universités algériennes accèderont au nec plus ultra de l'enseignement et participeront directement au développement du pays. Pour ce faire, l'idée de contacts avec les autres universités et l'adjonction de moyens matériels sont une nécessité. Dans la soirée, une séance de travail a regroupé la ministre déléguée avec les responsables des laboratoires en présence d'autres responsables de l'université et du recteur. Les problèmes d'intendance soulevés lors de cette visite et dans l'objectif d'impulser la recherche seront certainement au premier plan des discussions. L'université Mouloud-Mammeri, comme beaucoup d'autres à l'échelle nationale, est devant un gros défi que ses enseignants et chercheurs sont appelés à relever. Il dépend d'eux et uniquement d'eux de faire en sorte que nos universités rayonnent. Le problème d'intendance est si facile à régler quand les volontés existent.