Le FLN applaudit «Nous félicitons l'élaboration des textes d'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale», a déclaré le chef du groupe parlementaire du FLN, M.Dadouaâ. Le parti du FLN qui est un acteur dans le processus de réconciliation fera son possible pour réussir à mettre en oeuvre les textes dans les plus brefs délais, et ce, pour parvenir à rétablir la paix dans le pays. Le RND: «Nous contribuerons à la concrétisation effective» «C'est avec satisfaction que le mouvement a accueilli les textes d'application qu'a endossé le conseil de gouvernement», nous a déclaré le porte-parole du RND, M.Miloud Chorfi. Ce dernier affirme que le RND, qui a toujours soutenu la démarche du président, va poursuivre avec force l'application des lois de la charte. «Nous allons mener une campagne pour expliquer aux citoyens le contenu de cette charte et contribuer d'une manière effective à l'application des textes», a-t-il annoncé. Le MSP se dit satisfait «En tant qu'acteur dans le processus de réconciliation, nous sommes satisfaits de la manière dont a été conçu le texte de loi sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale», nous a déclaré le chargé de communication du MSP. Même si le texte renferme des lacunes, explique-t-il, le conseil des ministres qui se tiendra prochainement se chargera de les identifier et ce, en vue de combler les vides. El Islah: «C'est un grand pas» « C'est une amnistie et non pas une réconciliation nationale», a estimé hier le secrétaire national chargé de l'organique au sein d'El Islah, M.Benkhelaf. Contacté par nos soins, au sujet de la charte, le secrétaire affirme que «l'élaboration des textes d'application est un grand pas dans le processus de réconciliation». D'une manière globale, explique notre interlocuteur, les textes de loi ont bien traité les victimes de la tragédie sur le plan social. Les mêmes textes ont également examiné le dossier sécuritaire sans pour autant donner des clarifications sur le dossier politique. Benkhelaf relèvera, en ce sens, qu'il y a une ambiguïté sur la question de l'interdiction de l'activité politique pour les ex-dirigeants. «Nous espérons que le président de la République prendra soin de ce dossier dans les prochains textes de loi.» Le représentant du MRN n'admet pas la forme avec laquelle ont été présentés les textes de loi. «On aurait souhaité que la loi passe par le biais de l'APN puisqu'il n' y a pas urgence», dira notre interlocuteur qui voit dans cette forme une manière de marginaliser l'instance législative.