Le directeur général de l'Office national des aliments du bétail et de l'élevage avicole (Onab), Mohamed Betraoui, a indiqué sur les ondes de la Radio nationale que «les prix du poulet seront stables et ne devront pas dépasser les 250 DA/kg durant et après le mois du Ramadhan». «La stabilité des prix est due à l'abondance de la production nationale de l'élevage avicole», a-t-il précisé. «Cette production doublera pour atteindre plus de 48000 tonnes, ce qui permettra de couvrir la demande nationale durant le mois de Ramadhan et même après», a-t-il prévu. Il a souligné «la mobilisation de 160 vétérinaires pour le contrôle des conditions d'hygiène». Dans ce sens, il a fait état «de mesures exceptionnelles prises pour faire face aux conséquences de la pandémie de coronavirus sur la filière avicole, à travers le stockage de l'excédent de production». «Le stock actuel de poulets suffira pour trois mois, a-t-il fait savoir rappelant que «la consommation nationale pendant le Ramadhan ne devrait pas dépasser les 18 000 tonnes». «La propagation du Covid-19 a impacté la filière avicole du fait de la fermeture des restaurants, des universités, etc. d'où un excédent en cette viande qui a été absorbée par l'Onab pour éviter les pertes aux petits producteurs», a-t-il ajouté. «Les quantités de production avicole seront distribuées à travers les 45 points de vente au niveau national pour éviter la spéculation des intermédiaires», a-t-il précisé. Il a fait savoir que «l'Office devait exporter 200 000 tonnes vers l'Egypte et 600 000 oeufs de couvaison vers la Libye, mais en raison de la suspension d'exportation de ces produits de consommation de base, toutes ces quantités ont été dirigées vers le marché local». Le même responsable a indiqué que «le stock permettra la régulation du marché étant donné que les prix verront une hausse en juillet et août prochains». à propos du nouveau cahier des charges approuvé par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, il a confirmé qu' «il entrerait en vigueur en octobre prochain et qu'il contrôlerait le marché et réduirait la facture d'importation des aliments du bétail, qui s'élève actuellement à un milliard de dollars». Il permettra également, a-t-il poursuivi «de réguler l'importation des poules pondeuses en fixant les volumes dont a besoin le marché, outre l'accompagnement des professionnels, l'absorption du surplus de production et la création de nouvelles techniques dans la filière d'élevage avicole».