Deux suspects présumés impliqués dans le meurtre, lundi dernier du receveur adjoint de la poste de Ksar Melika (Ghardaia) ont été arrêtés, a annoncé mercredi le procureur de la République adjoint près le tribunal de Ghardaïa, Ali Redouane. Le procureur de la République adjoint a souligné, dans un point de presse, que les efforts des services de sûreté de la wilaya ont permis l'identification et l'arrestation d'un suspect présumé impliqué dans cet acte criminel, sur les lieux du crime, avant d'arrêter son acolyte, ainsi que la saisie d'une arme blanche (couteau) ayant servi lors de cet acte odieux. Les éléments de la police judiciaire et de la police scientifique, relevant de la sûreté de Ghardaïa, «sont parvenus, en étroite coordination avec le parquet, à élucider ce crime commis à l'aide d'une arme blanche dont a été victime un agent de la poste (M.K.), âgé de 27 ans.» Les investigations menées dans le cadre de cette affaire ont abouti, a-t-il dit, grâce à la collecte de données techniques et à leur analyse, à la découverte de preuves matérielles irréfutables sur la base des indices prélevés sur la scène du crime, notamment le sang de la victime sur les habits de l'un des suspects présumés, a précisé le procureur de la République adjoint, ajoutant qu'aucun vol n'a été commis à la poste de Melika. «La thèse du crime crapuleux ayant pour motif le vol a été écartée et on s'oriente vers la thèse d'un conflit entre les présumés assassins et la victime, qui se connaissent», a précisé la même source. L'agent de la poste a été mortellement agressé à l'arme blanche lundi dernier sur son lieu de travail à la poste de Ksar Melika. Les deux prévenus (âgés de 24 et 25 ans) ont été placés en garde à vue et mis à la disposition de l'enquête, diligentée sous la supervision du parquet du tribunal de Ghardaïa qui les a présenté mercredi devant le juge d'instruction compétent chargé de cette affaire. Les développements et les détails liés à cette affaire criminelle seront dévoilés ultérieurement, et ce pour garantir le bon déroulement des investigations judiciaires qui sont toujours en cours, a-t-on signalé de même source.