La notion de régularité des élections a été le leitmotiv du président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, à l'adresse des délégués de wilayas. Cette démarche soutenue et développée par le premier responsable de l'autorité chargée d'encadrer et de gérer le processus référendaire de novembre prochain a été justifiée en soulignant que «la régularité du prochain rendez-vous électoral, en l'occurrence le référendum sur le projet de révision de la Constitution, proposé par le président Tebboune, renforcera la confiance qu'il faudra pour une gouvernance loyale en vue de prendre des décisions cruciales en faveur de l'Etat algérien», a-t-il rappelé. L'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), aura à faire preuve d'une gestion transparente et claire du référendum, sachant que cette structure était déjà mise en branle lors de l'opération électorale de la présidentielle du 12 décembre 2019. Donc, cette autorité va nécessairement s'appuyer sur l'expérience de l'élection présidentielle pour en tirer quelques enseignements quant à la nouvelle opération qui n'est pas du tout similaire à la précédente, puisqu'il s'agit d'encadrer un référendum et non pas une élection classique. Dans ce sens, Mohamed Charfi est revenu sur la révision de la Constitution en mettant en exergue les fondements même, de cette démarche initiée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et les attentes quant à un déroulement transparent de l'opération. À ce propos, le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a précisé que «la révision offre toutes les garanties assurant la régularité des élections», et d'ajouter «lutter contre la corruption dans l'élection des dirigeants à partir du président de la République jusqu'au président communal», a-t-il rétorqué en faisant allusion aux prérogatives dont dispose l'autorité qui se réfère à ses missions telles qu'elles ont été mentionnées par la Constitution. Dans un autre registre qui concerne la tâche cruciale que les délégués de wilayas devraient assumer, Mohamed Charfi a exhorté les délégués à «faire preuve de responsabilité et d'oeuvrer à la sensibilisation des citoyens quant à l'importance de participer à ce rendez-vous électoral d'envergure en leur assurant, conséquemment, l'intégrité sanitaire dans le cadre d'un protocole rigoureux applicable durant tout le processus électoral», a-t-il affirmé. Le président de l'Autorité nationale indépendante des élections a fait allusion à la disposition inhérente au protocole sanitaire qui sanctionnera le déroulement de l'opération référendaire en précisant aussi à l'adresse des délégués de wilayas chargés de l'opération de surveillance et de contrôle du processus électoral de novembre prochain de «s'acquitter de leur rôle initial, à savoir la surveillance du processus électoral depuis la désignation des encadreurs jusqu'aux opérations de dépouillement, l'établissement des PV, leur notification au Conseil constitutionnel et la proclamation des résultats», a-t-il rappelé. Charfi a, en outre, fait savoir que «l'Anie va recourir en prévision du référendum du 1er Novembre, à «un nouveau mode d'intervention» en matière de gestion des ressources, de coordination étroite avec les ministères concernés par les élections (Intérieur, Affaires étrangères, Santé, Communication et Finances) permettant à ses membres de bien exercer leurs fonctions», a-t-il précisé. L'Autorité nationale indépendante des élections sera face à un autre test qui engagera sa probité et son impartialité quant au rôle qui n'est pas des moindres, à savoir celui d'assurer une élection transparente, propre et honnête.