L'Olympique de Marseille s'est imposé au Parc des Princes, dimanche dernier, sur un unique but de Florian Thauvin. Pour l'OM, il s'agit d'un véritable événement, puisque cela n'était plus arrivé depuis 10 ans. Les Parisiens ne sont pas parvenus à revenir au score, malgré une domination et une nette possession de balle, les joueurs de Thomas Tuchel se montrant bien trop naïfs et perdant leur sang-froid face à un bloc marseillais bien en place. La confrontation sportive, plutôt agréable en première mi-temps, s'est crispée en seconde, avec peu de spectacle. À l'image de Paredes, les Parisiens n'ont pas su gérer la pression et ont multiplié les gestes d'énervement, d'impatience. L'Argentin s'est même rendu coupable de fautes grossières et dangereuses. Le match s'est achevé dans un début de bagarre générale: Neymar, qui a subi plusieurs charges sur le terrain, a tenté de s'expliquer avec Dimitri Payet, avant que le ton ne monte très violemment entre plusieurs joueurs. À l'issue du match, Leonardo, le directeur sportif du PSG a laissé entendre que des sanctions seraient prises. «La bagarre, c'est très grave. On va gérer avec nos joueurs en interne. Il faudra tout juger pour prendre une position cohérente, mais la situation est grave», a-t-il dit. Neymar s'est par ailleurs empoigné avec Alvaro Gonzalez durant le match. On ignore ce qu'il s'est passé entre les deux joueurs, mais le Brésilien a accusé le Marseillais, sur les réseaux sociaux, de racisme. Selon l'attaquant de Paris, le joueur de l'OM l'aurait traité de «singe». Mais Alvaro Gonzalez, qui se retrouve dans l'oeil du cyclone, s'est défendu. Sans surprise, le défenseur central espagnol a nié en bloc la version de l'attaquant brésilien. «Il n'y a aucune place pour le racisme. Une carrière propre avec beaucoup de coéquipiers et d'amis au quotidien. Parfois, il faut apprendre à perdre et l'assumer sur le terrain. Incroyables trois points», a indiqué l'ancien joueur de Villarreal sur Twitter.