La rencontre périodique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec des responsables de médias nationaux a eu à mettre les points sur les «i» quant à une cause que beaucoup de pays arabo-musulmans, à travers leurs gouvernements respectifs, commencent à tourner le dos et se bousculent au portillon pour normaliser leurs relations avec l'entité sioniste et occupante des territoires palestiniens. La cause palestinienne a été un point phare dans l'entrevue du président de la République avec les médias nationaux. À ce propos, Abdelmadjid Tebboune n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour rappeler la position de principe et constante de l'Etat algérien à l'égard de cette cause relevant d'un droit inaliénable du peuple palestinien à l'indépendance et la restitution de ses territoires spoliés par l'occupant sioniste. Le président de la République a déclaré sans ambages que «la cause palestinienne est sacrée pour le peuple algérien, nous déplorons l'empressement pour la normalisation avec l'entité sioniste», et pour étayer la position de principe de l'Etat algérien à l'égard du peuple palestinien qui subit les fatras d'une occupation coloniale par l'entité sioniste, le président Tebboune a précisé en la matière que «la question palestinienne est la cause centrale du Proche-Orient, je ne pense pas qu'il y ait une solution dans cette région sans le règlement de cette question qui doit être résolue par la proclamation d'un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec El Qods pour capitale», a-t-il mentionné. Pour consolider la position constante de l'Algérie par rapport à la cause palestinienne, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rappelé que «le discours que je prononcerai à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies, prévue mardi prochain, portera sur la défense de la question palestinienne qui ne sera pas abandonnée par l'Algérie quelles que soient les circonstances», a-t-il martelé. Tout est clair, la question palestinienne qui relève de la décolonisation est soutenue mordicus par les autorités algériennes en respectant les résolutions des Nations unies en la matière. Il faut rappeler que les Emirats arabes unis et Bahreïn ont entamé la série de normalisations de leurs relations avec l'entité sioniste. Cette décision a provoqué des réactions de colère et d'indignation de la part des peuples se reconnaissant dans la sphère arabe et islamique. C'est dire que l'attitude desdits pays qui ont normalisé leurs relations avec l'occupant sioniste est rejetée par la majorité des peuples de la région. L'Algérie réaffirme sa position de principe émanant de sa doctrine diplomatique et de sa révolution de libération. Elle a de tout temps soutenu les causes de décolonisation et d'indépendance des nations qui croupissent sous le joug colonial. Il n'est pas nouveau pour la diplomatie algérienne, depuis sa naissance, de soutenir les mouvements de libération et de décolonisation. Cette position réaffirmée par le président de la République n'est que le prolongement logique de l'attachement de l'Algérie aux causes justes et de principes pour lesquelles se battent les peuples qui subissent la domination coloniale de par le monde en général et la cause palestinienne en particulier. La position de l'Algérie exprimée par le président de la République à propos de la question palestinienne a été reçue avec joie et satisfaction par les factions qui constituent l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). C'est une dose en matière de résistance au peuple palestinien qui fait face à une série de trahisons et de coups de poignard dans le dos. L'Algérie défendra la cause palestinienne, cela ne se veut pas comme une attitude aléatoire ou fantasmagorique ou démagogique, c'est une question de principe, une question relevant de la lutte de tout un peuple contre une colonisation des plus barbares depuis six décennies, pour la restitution et la récupération de ses terres spoliées par une entité sioniste et occupante. Il s'agit d'une cause juste et noble, même si l'on constate les revirements et les trahisons qui se succèdent avec ostentation par certains pays de la région en exprimant, toute honte bue, leur ruée vers la normalisation de leurs relations avec une force coloniale et occupante, à savoir l'entité sioniste.