Le ministère de la Défense nationale a rendu public un bilan où il a comptabilisé ses multiples interventions entre les 20 et 25 septembre pour sauver des harraga. Dans un communiqué transmis, hier, à notre rédaction, le MDN souligne que «dans le cadre de la poursuite des efforts de nos Forces navales pour mettre un terme au phénomène de l'émigration clandestine, des unités des gardescôtes ont procédé, lors de diverses opérations menées dans nos eaux territoriales, entre le 20 et le 25 septembre, à l'interception et au sauvetage de 755 personnes». La même source a tenu à préciser que ces dernières «tentaient de prendre la mer de manière illicite». Sauvées finalement d'une mort certaine, ces personnes, ajoute le MDN, «ont été prises en charge par les services compétents des Forces navales». Malheureusement, les mêmes forces ont enregistré et repêché «trois dépouilles (mortelles) d'émigrants clandestins dont l'embarcation a chaviré». Dans sa correspondance, le ministère de la Défense nationale estime qu'il convient de rappeler que ces opérations, menées par les unités flottantes de recherche et de sauvetage, ont été exécutées comme suit: «façade maritime Centre, interception et sauvetage de 340 émigrants clandestins, façade maritime Ouest, interception et sauvetage de 343 émigrants clandestins, façade maritime Est, interception et sauvetage de 72 émigrants clandestins.» À noter, commente encore le MDN, que «ces interventions reflètent les efforts fournis par nos Forces navales dans le cadre de leurs missions, notamment celles à caractère humanitaire et la sauvegarde de la sécurité des citoyens». En fait, les forces de l'Armée nationale populaire sont sur tous les fronts. Leurs interventions sont enregistrées sans répit pour combattre toute forme de criminalité.