Le chef d'état-major de l'ANP présente ses condoléances Le général de corps d'armée, Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire a présenté, en son nom et au nom de l'ensemble des personnels de l'ANP, ses condoléances à la famille et aux proches du moudjahid commandant Lakhdar Bouregaâ. «Suite au décès du moudjahid commandant, Lakhdar Bouregaâ, dans la soirée du mercredi 4 novembre 2020, Monsieur le général de corps d'armée Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, présente en son nom et au nom de l'ensemble des personnels de l'Armée nationale populaire, ses sincères condoléances et sa profonde compassion à la famille du défunt, priant Allah, Le Tout-Puissant, d'accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde, de l'accueillir en Son Vaste Paradis parmi les martyrs et les saints et d'octroyer à sa famille et ses proches tout le courage et la force en cette dure épreuve», précise la même source. «À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Goudjil: «L'Algérie perd un symbole de la lutte de Libération nationale.» Le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, a indiqué que l'Algérie avait perdu, avec la disparition mercredi de Lakhdar Bouregaâ à l'âge de 87 ans, un «moudjahid loyal» et un «symbole de la lutte de Libération nationale». «Le destin a voulu que le moudjahid Lakhdar Bouregaâ soit rappelé auprès de Dieu quelques jours seulement après la célébration du 66e anniversaire de la glorieuse Guerre de Libération nationale», a écrit M. Goudjil dans un message de condoléances à la famille du défunt, estimant que l'Algérie avait perdu «un moudjahid loyal et un symbole de la lutte de Libération nationale». «En cette triste et douloureuse épreuve pour vous et pour tous ses compagnons d'arme qui le comptent parmi les héros nationalistes fidèles au message des chouhada, je ne puis que m'incliner avec déférence devant leurs immenses sacrifices pour que l'Algérie puisse jouir de son indépendance et concrétiser le message éternel de novembre», a conclu le président du Conseil de la nation par intérim en adressant ses sincères condoléances à la famille du défunt. Djerad «Le moudjahid s'est acquitté pleinement de son devoir.» Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a affirmé, dans un message de condoléances, que le défunt moudjahid Lakhdar Bouregaâ, «s'est acquitté pleinement de son devoir au service de la patrie en tant que militant et combattant». «C'est avec une immense tristesse que j'ai appris la nouvelle du décès (...) En ces jours bénis de novembre, le destin a décidé de nous séparer de celui qui s'est acquitté pleinement de son devoir au service de la patrie en tant que militant et combattant pour recouvrer la souveraineté de son pays et le libérer du joug colonial haineux». «Compatissant à cette pénible épreuve où l'Algérie perd un homme de la trempe du défunt Bouregaâ, je ne puis que me résigner à la volonté d'Allah et vous présenter, et à travers vous, à l'ensemble de ses compagnons d'armes, mes sincères condoléances et ma profonde sympathie», a -t-il adjuré. Chenine présente ses condoléances Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Slimane Chenine, a adressé un message de condoléances à la famille du moudjahid Lakhdar Bouregaâ, dans lequel il a mis en avant son parcours militant pour le recouvrement de la souveraineté de l'Algérie et la libération de son peuple du joug colonial. «C'est avec résignation devant la volonté de Dieu et une profonde tristesse que nous avons appris le décès du moudjahid Lakhdar Bouregaâ, commandant au sein de l'Armée de Libération nationale (ALN), décédé après un riche parcours militant pour le recouvrement de la souveraineté de l'Algérie et la libération de son peuple du joug du colonialisme abject», a écrit Chenine soulignant «le destin a voulu que le moudjahid de la première heure soit rappelé auprès de Dieu en ce mois béni symbolisant notre glorieuse Révolution.» Belhimer salue le courage et le patriotisme du défunt Le ministre de la Communi-cation, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a, dans son message de condoléances, salué le courage et le patriotisme du défunt, et mis en avant son parcours militant et sa défense des droits et libertés. «Le défunt qui a voué sa jeunesse à la lutte contre la tyrannie de l'occupation française, a poursuivi son parcours militant après l'indépendance et ce jusqu'à son dernier souffle, défendant avec ferveur la démocratie, les droits et les libertés», a rappelé Belhimer ajoutant que «feu Bouregaâ a été témoin des étapes phares de la glorieuse Guerre de Libération nationale et de ses héros, connu pour être un partisan du dialogue et de l'entente qui appelait sans cesse à dépasser les conflits étroits et les règlements de comptes personnels pour faire prévaloir, avant tout, l'intérêt suprême de la nation». Le ministre a rappelé que le défunt «est resté fidèle à ses principes novembristes et à ses valeurs humaines qui l'ont caractérisé tout au long de sa vie» ajoutant que «son soutien au Hirak populaire témoigne de sa fidélité et son profond attachement à ses convictions et aux valeurs de liberté, de justice et d'égalité». «L'Algérie de l'ère nouvelle demeurera fidèle au militantisme de cette éminente personnalité nationale historique et à tous ceux qui ont emprunté cette même voie, à laquelle ils sont restés attachés jusqu'au dernier souffle de leur vie», a écrit Belhimer. Zitouni: «L'Algérie perd un homme dévoué.» Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Tayeb Zitouni, a affirmé dans un message adressé à la famille du moudjahid, officier de l'Armée de Libération nationale (ALN), Lakhdar Bouregaâ, que l'Algérie avait perdu un «homme dévoué». «Avec la disparition du symbole Si Lakhdar Bouregaâ, l'Algérie perd un de ses hommes dévoués et un commandant et héros de la Guerre de libération», a écrit le ministre dans son message de condoléances présentant à sa famille et compagnons «ses sincères condoléances et l'expression de sa profonde compassion». Des personnalités réagissent Abdelaziz Rahabi: pour l'ex-diplomate Abdelaziz Rahabi, qui a régi sur Twitter, «le commandant Bouregaâ, patriote sans concessions et défenseur infatigable des valeurs de liberté et de dignité, aura réussi à transmettre aux générations du Hirak le vrai sens de son combat: l'indépendance reste incomplète sans la liberté». «Ce que n'ont pas pu faire les opérations de la quatrième armée du monde et les abus d'un système autocratique vient d'être commis par un misérable virus. Lakhdar Bouregaâ part après avoir vécu en homme libre», écrit pour sa part Saïd Sadi sur Facebook. Mostéfa Bouchachi, avocat et figure connue du Hirak, qualifie Lakhdar Bouregaâ de «père et militant», tandis que Fodil Boumala, autre acteur du Mouvement populaire met l'accent sur sa défense constante du peuple algérien. Les partis politiques présentent leurs condoléances Le FLN a écrit dans un message de condoléances que «la disparition de ce grand homme n'est pas seulement une perte pour sa famille et ses proches, mais pour l'Algérie toute entière et pour les causes justes pour lesquelles le défunt avait milité durant tout son vécu, dont la cause palestinienne». Talaïe El-Houriyet a présenté ses «sincères condoléances» à la famille de Lakhdar Bouregaâ et exprimé sa «profonde tristesse» suite à l'annonce de la nouvelle du décès de ce moudjahid. Le FFS, dont le défunt est un des membres fondateurs, estime que «l'Algérie entière vient de perdre un homme de grande envergure, un réservoir de sagesse et de lucidité malgré l'adversité et la rudesse de son combat pour la liberté et la démocratie en Algérie».