Le contexte politique délicat où se trouve l'Algérie ne peut que renforcer l'idée de l'Etat national dont l'Armée nationale populaire (ANP) est le bras séculier. Les voix qui s'élèvent d'une manière frénétique en affichant l'hostilité saillante et maladive à l'égard de l'institution militaire, dissimulent hypocritement leur haine envers ce qui consolide l'Etat national et ses institutions. Cette démarche de bas étage vise à participer à l'affaiblissement du pays en tant qu'entité souveraine. Ces thuriféraires à la solde des agendas des va-t-en-guerre et les chantres du «chaos constructif» ne lésinent devant rien pour exceller dans la docilité à leur maître, surtout que le grand travail de sape et de manipulation émane de ces vendus qui ne ratent aucune occasion pour porter des accusations et proférer des attaques dépouillées de tous sens de l'objectivité et de retenue à l'adresse de l'ANP. Cette méthode qui s'inspire des officines étrangères se cachant derrière la fallacieuse argutie des organisations non gouvernementales (ONG) et tutti quanti, a été cultivée et couvée dans les laboratoires à l'image de la NED et autres Otpor et leur concept destructeur de «printemps» arabe et la notion fumeuse de «régime change». Ce scénario a été entamé il y a de cela une décennie contre l'Algérie pour présenter l'Armée nationale populaire comme étant le «monstre» à abattre et faciliter le processus de transition vers ce qu'ils appellent communément, l'Etat civil. Cette vétille qui a été inoculée dans la tête des mercenaires et affidés de l'impérialo-sionisme bien de chez nous et qui sont bien installés derrières leurs écrans, n'est pas une recette qui pourrait produire de l'effet et de résultat comme c'était avec la Libye et la Syrie et autre Yémen. L'Algérie ce n'est pas un ventre mou, son Armée nationale populaire est le prolongement de son ancêtre, à savoir l'Armée de Libération nationale (ALN). Cette connotation qui rime avec un long combat de libération du pays n'est encline à en perdre sa brillance et sa quintessence. Ceux qui se veulent porteurs de «changement» édicté par la volonté des forces impérialistes et aux visées de reconquêtes néocoloniales doivent comprendre que l'Armée algérienne est une expression, voire une extrapolation du sacrifice et de la lutte qui ont forgé notre institution militaire en faisant en sorte que l'Etat national et la souveraineté sont autant d'énoncés qui riment avec la nature même de cette armée républicaine et digne héritière de l'Armée de Libération nationale et son glorieux parcours de lutte et de sacrifice suprême. Les attaques frontales à l'adresse de l'ANP par les agents à la solde des organisations et des nébuleuses inféodés aux forces étrangères ne fait que renforcer et consolider l'attachement patriotique des Algériens et des Algériennes à leur institution qui n'est autre que l'expression et l'incarnation de l'unité nationale et le renforcement du socle de l'Etat national. L'Algérie avait prévu ce genre de scénarii dont les objectifs et les enjeux s'esquissaient clairement dans la perspective de déstabiliser l'Etat national en s'attaquant à l'Armée nationale et populaire, mais ce scénario a montré ses déboires et ses limites quand l'enjeu se fait identifier à un Etat en phase avec les contradictions et les menaces qui guettent le monde en général et les Etat-nationaux en particulier. Les affidés des va-t-en-guerre et de la reconquête coloniale n'ont plus de cartes à faire déplacer dans l'échiquier, les dès ont été jetés, il reste juste à plier bagages et se faire hara-kiri.