Le professeur Abdelkamel Tari qui dirigeait jusque-là, par intérim l'Estin (école supérieure en sciences et technologies de l'informatique et du numérique), a été installé officiellement à ce poste par le professeur Boualem Saïdani, directeur général de l'enseignement supérieur et de la formation supérieurs au niveau du ministère de l'Enseignement et de la Recherche scientifique, en présence des autorités civiles et militaires, dont le wali, le président de l'APW, le recteur ainsi que tous les cadres,professeurs et chercheurs de l'université de Béjaïa. Cette nomination fait suite à la signature du décret exécutif portant création d'une Ecole supérieure en sciences et technologies de l'informatique à Béjaïa, adopté par le gouvernement lors d'une rencontre présidée par visioconférence par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad après une communication du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur ce projet, qui est régi par les dispositions du décret exécutif n°16-176 du 9 Ramadhan 1437 correspondant au 14 juin 2016 fixant le statut-type de l'Ecole supérieure. Celle-ci était opérationnelle depuis la précédente année universitaire avec un effectif de 50 étudiants, elle accueillera cette année plus de 200 autres ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 16/20. Disposant de toutes les infrastructures nécessaires ainsi que des moyens matériels et pédagogiques et offrant une formation académique multidisciplinaire, incluant les infrastructures et la cybersécurité, le management des systèmes informatiques au profit des bacheliers, cette Ecole supérieure vient «s'ajouter et enrichir le réseau des Ecoles nationales d'enseignement supérieur qui constituent, dans leur site d'implantation, autant de centres d'attraction et de développement technologique et économique, avec l'ambition de faire émerger des pôles d'excellence régionaux par la formation d'un capital humain hautement qualifié», souligne le communiqué. La formation dans ce domaine est également assurée, faut-il le noter, par l'Ecole nationale supérieure d'informatique (Ensi) d'Alger et l'Ecole supérieure d'informatique (ESI) de Sidi Bel Abbès. La création de cette école trouve sa raison d'être dans, outre les péripéties qu'elle avait vécues depuis son inauguration, le souci d'éliminer «un déséquilibre de l'offre de formation par rapport aux besoins nationaux dans les spécialités de l'informatique, du numérique et de l'Internet. L'école d'Amizour vient ainsi élargir et enrichir ce type d'écoles supérieures ayant comme ambition la formation d'un capital humain hautement qualifié.