Les préoccupations des habitants des wilayas de l'intérieur restent, notamment liées au branchement des foyers au réseau de gaz naturel, l'alimentation en eau potable, l'assainissement, les salles de soins, le bitumage des routes, ainsi que d'autres projets de désenclavement et de réfection des écoles. Le désenclavement de ces zones est déclaré cheval de bataille du gouvernement. Dans ce contexte, le conseiller du chef de l'Etat chargé des zones d'ombre, Brahim Merad a affirmé à l'agence officielle, ce mercredi depuis Tiaret, que «le taux d'avancement des travaux de réalisation des projets de développement destinés à ce qui est appelé zones d'ombre sur le territoire national était de 40%». Lors de sa visite d'inspection à Tiaret, il a indiqué que «le taux d'avancement des travaux de réalisation des projets de développement dans les zones d'ombre avait dépassé 40%». Il a également promis que «la prochaine phase verrait une réalisation plus importante de projets aux fins d'enclencher le changement et d'ériger ces zones en un espace de production». Les projets destinés aux zones d'ombre visent à y améliorer les conditions de vie de quelque 8,5 millions d'habitants. À terme, il aura changé la vision des citoyens vis-à-vis des zones rurales et favorisé les investissements à travers les projets réalisés ou en cours de réalisation, notamment au profit des jeunes. Ce programme a été à l'origine du limogeage d'un certain nombre de responsables locaux. D'après le ministre conseiller à la Communication, porte-parole officiel de la présidence de la République, Belaïd Mohand-Oussaïd, au total 8,5 millions d'Algériens et Algériennes vivent dans des régions d'ombre. En juin dernier, le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, avait montré aux walis un film documentaire traitant du vécu réel et de souffrance des populations de ces zones. À ce titre, le chargé des zones d'ombre a inspecté et inauguré à l'occasion de sa visite à Tiaret des projets dans les secteurs de l'énergie, de l'éducation, de la santé et des travaux publics, des ressources en eau et de l'aménagement du territoire, selon le compte rendu de l'agence officielle. Les préoccupations essentielles des habitants des localités enclavées de cette wilaya restent liées à la réalisation de nouvelles routes, l'alimentation en électricité, en gaz naturel et en eau potable. Toujours dans ce registre, ces opérations de désenclavement des zones reculées sont financées par la Caisse nationale de solidarité et de garantie des collectivités locales, au titre des programmes sectoriels (PS) et des plans communaux de développement (PCD).Elles (ces opérations) portent essentiellement sur le raccordement au réseau de gaz naturel, l'amélioration et la rénovation du réseau d'assainissement ainsi que le bitumage des routes. Concernant le financement occulte, ils ont rappelé que le Conseil constitutionnel avait certifié la légalité des sources financières dont a bénéficié Bouteflika. La Banque d'Algérie a également attesté les conditions légales d'octroi de ces crédits.