Enfin, retour à une décision raisonnable de l'Etat. Mieux vaut tard que jamais. Plus d'une vingtaine d'années, ce slogan «l'homme qu'il faut à la place qu'il faut», est resté dépourvu de toutes valeurs significatives. L'investissement dans l'être humain, sujet de tout développement, a été totalement perdu. L'établissement scolaire a sérieusement perdu de sa vocation d'enseigner et d'éduquer, le moment où l'on a réduit et minimisé cet «homme», qui forge les hommes de demain à un simple fonctionnaire craintif et sans énergie, menacé de poursuites judiciaires à l'effet d'un quelconque mécontentement d'un élève ou de son parent. Que le meilleur gagne ! Comme si l'on a totalement perdu le sens réel du mot meilleur. Le clientélisme et le favoritisme étaient le berceau de cet égarement. Une impunité cruelle était de mise pour cacher des défauts et faire semblant de marcher en faisant des rebonds. Il suffit d'entendre un ancien ministre de l'enseignement supérieur banalisé un major de promotion et le mettre au même niveau qu'un étudiant médiocre. Un autre grand pas vers la déchéance, tuant toutes volontés de vouloir réussir et d'être distingué. Pourtant au foot ce slogan « que le meilleur gagne» n'a pas perdu un seul iota. Si la raison a trouvé sa place ici, pourquoi l'a-t-elle perdu dans les autres secteurs ? Les demandeurs d'emplois sont des étudiants L'on a totalement oublié par la force du temps que les autres secteurs «névralgiques» de l'Etat ont aussi besoin de l'essence de ce fameux slogan « que le meilleur gagne». Avant, si vous demandez à un enfant ce qu'il veut devenir, il répondra un enseignant. Aujourd'hui, il répond sans hésiter un joueur de foot sinon un vendeur de KARANTIKA. Cette désolation qui a longtemps sévi dans la société est désormais une réalité. Elle devient cruellement visible dans les rues, les stades à des heures tardives, les places publiques, à la sortie des établissements scolaires et en particulier à l'intérieur de ces enceintes d'éducation et d'enseignements. Elle s'impose au vu de situations nombreuses encourageantes et un terrain fertile qui s'étend en provoquant de la peur dans la société. Une désolation, amère qu'elle soit, il faut l'admettre afin de pouvoir la subir et la sentir dans un but de la corriger radicalement. En revenant au recrutement sur la base de concours, l'état va totalement remédier aux anciennes erreurs, et ainsi apporté des corrections qui encouragent de nouveau l'émergence de la transparence, la concurrence, la sérénité, la volonté, l'éducation, l'enseignement et tant d'autres bonnes qualités. Il faut retenir que dans cette perspective, les chances sont désormais égales, même si les postes d'emplois sont vraiment réduits. Il faut donner au concours sa valeur réelle, sinon, l'on aurait aussi oublié la signification de ce mot. L'âge et l'ancienneté d'un diplôme n'ont jamais été des critères pour recruter de nouveaux employés et prétendre à viser des objectifs positifs. Cette politique pratiquée par certaines administrations à l'image du trésor public, pour des raisons inadmissibles a affreusement favorisé cette situation désastreuse. L'on a ainsi tué en nos enfant les vraies valeurs. Nos enfants détestent l'écoles, les parents ont abandonnés l'éducation et les mots déplacés sont devenus un langage normal dans les rues, les espaces publics et même les établissements scolaires devant les professeurs, qui sont vus dépourvu de toute substance créative et d'autorité à pouvoir instaurer une discipline qui permet de forger des générations éduquées et créatives. Impact Ces mesures nouvelles dans le recrutement, longtemps abandonnées auront un impact sérieux dans la société. L'éducation des enfants et leur enseignement longtemps abandonné ou mal entretenus vont enfin retrouvés le bon chemin. Les enfants sauront que seules les études seront la solution pour leurs avenirs, voyant que les concours seront seul arbitre et unique juge de leurs efforts, et que désormais, rouler les pouces dans les classes et ne pas écouter les conseils de ses professeurs, de ses parents ou de ses proches et même de ses voisins et jouer sans frein toute la journée dehors ne seront jamais une solution, ni pour l'enfant ni pour ses parents encore moins pour la société. Les parents, quant à eux, vont retrouver les moyens de mieux dissuader leurs enfants à être meilleur dans leurs études. Quant au rôle de l'état, à ce stade, ne lui manque que de veilleur à ce que les meilleurs gagnent aux différents concours pour différents emplois pour garantir cet immense objectif qui vise à un redressement radical pour une relance générale. Devant une transparence totale, on ne peut blâmer qui que ce soit en cas d'échec A-t-on vu un jour des coureurs rouspétés parce qu'ils ne sont pas entrés parmi les trois premiers ? Jamais, parce qu'ils savent pertinemment que c'est de leurs fautes à eux et non de ceux qui ont programmé cette épreuve sportive ou statué à n'honorer que les trois premiers du classement. Ils vont évidement regretter les efforts qu'ils n'ont pas fait et une préparation pas suffisante. Ils vont se consolés de l'idée que ces premiers ont vraiment mérité la place qu'ils ont décroché au vu, évidement, de leurs efforts, de leurs sérénités et de leurs volontés. Ils ne vont blâmés personne sauf eux même. Ils n'iront jamais critiquer le règlement qui a prévu seulement trois places honorifiques, ni personne d'autre. Quand le citoyen en général saura que la chance ne dépendra que de lui, de ses efforts, de ses capacités et qu'il y'a une autorité qui veille à assurer toutes ces garanties, il se console avec lui-même et accepte le résultat même si ce résultat l'exclu d'une compétition, d'une liste de logement ou d'un concours d'emploi. Un nombre très réduit d'emplois devant des milliers de candidats, lui importe peu du moment qu'il est certain que sa chance est semblable aux autres candidats, et que pour réussir, il ne doit jamais craindre le clientélisme ou le favoritisme mais surtout soit même, parce qu'il n'a pas bien suivi ses études, il n'a pas écouté ses professeurs, il a manqué de sérénité et de volonté le temps voulu. Le grand pas vers la correction Et de là, l'état aurait fait un grand pas vers un retour à l'investissement dans l'être humain depuis l'enfance à l'école primaire, et instaure une justice qui ouvre toutes les opportunités vers l'investissement de l'être, son développement, son éducation, son enseignement, vers le changement des visions de l'avenir et tant d'autres changements positifs qui auront un impact réel sur le développement du pays et la relance économique. Cela n'exclu pas bien sur la responsabilité de l'Etat de trouver d'autres solutions pour créer davantage d'emplois afin de satisfaire au mieux une forte demande sans perdre cette vigilance pour garantir une réelle transparence dans les concours de recrutement pour que « le meilleur gagne».