Au nom du peuple, l'année judiciaire 2024/2025 a été lancée, jeudi dernier à partir de la cour de Djelfa. C'est en salle d'audiences réservées aux séances criminelles qu'a eu lieu la cérémonie solennelle d'ouverture de l'année judiciaire 2024/2025. Le procureur général, après la présentation du bilan de 2023/2024, avait demandé au président de la cour de justice de prononcer officiellement l'ouverture de l'année judiciaire 2024/2025. C'est en respect des dispositions légales contenues dans la loi organique relative à l'organisation judiciaire. La disposition contenue dans l'article 5 alinéa 2 a été respectée dans la forme et dans le fond. L'ensemble des magistrats responsables de tribunaux ou de chambres, les corps statutaires ayant un lien avec la justice, soit les avocats, les notaires les huissiers, les officiers de police et de gendarmerie, les responsables de l'administration pénitentiaire, les douaniers et les directeurs d'exécutif ont été invités tout comme le wali et les membres du conseil de sécurité, les élus étaient aussi présents, à leur tête le président de l'APW qui a écouté le procureur général lors de la séance inaugurale de l'année judiciaire 2024/2025. On est surpris que 50 000 dossiers ou affaires ont été traités par les cinq tribunaux et la cour de justice, ce n'est pas aussi facile. En dehors des affaires familiales et des affaires dites des tribunaux administratifs, le reste ce sont des personnes qui ont été arrêtées par les services de sécurité et présentées aux juges dont la majorité placée sous mandat de dépôt. Très peu de décisions ont été prononcées par défaut ou par contumace ce qui prouve que la justice commence à gagner en confiance. Il reste encore du chemin, car les implications de certains magistrats dans des délits et leur arrestation et si elle est maintenue comme tâche primordiale, le peuple aura confiance en lui-même et ne commettra plus de fautes.