Sans ambiguïté et se dressant face aux menaces de déstabilisation et de manipulation de l'opinion publique qui font rage ces derniers temps, plusieurs partis et formations politiques confirment leurs adhésion au processus constitutionnel et électoral, et s'apprêtent à entamer cette phase décisive avec la détermination et la conviction que c'est la seule voie susceptible de mener l'Algérie hors de la zone de danger. Un début de mobilisation qui renseigne sur une prise de conscience profonde de la complexité de la situation du pays et sur l'engagement d'un bon nombre de partis à réussir ce passage délicat, et faire de ce rendez-vous électoral le vecteur central de l'édification de l'Algérie nouvelle, sur les bases de l'unité nationale. Pour ces formations politiques, il ne subsiste aucun doute que l'heure n'est plus aux courses partisanes et aux positionnements. Ils se sont prononcés sur l'importance de valoriser les étapes franchies, dans le cadre du processus démocratique et sur la nécessité de protéger cette voie de sortie de crise, jusqu' à son accomplissement. Dans ce contexte, le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina appelle les forces vives de la nation à redoubler d'efforts et de présence sur le terrain, et constituer un front interne solide à même de conférer à l'organisation des élections législatives, un environnement sécurisé, favorable à une grande participation. Il explique que «le choix électoral constitue l'unique moyen permettant l'édification d'une Algérie nouvelle et solide. L'Algérie a réussi grâce à la cohésion entre le peuple et l'Armée nationale populaire et, aujourd'hui, elle a besoin d'une autre cohésion des partis politiques, des personnalités nationales et de la société civile pour compléter la concrétisation des revendications du Hirak et l'édification d'une Algérie nouvelle en harmonie avec les institutions de l'Etat, dans la stabilité». De son côté, le président du Front national algérien Moussa Touati, est revenu sur la nécessité de mobiliser tous les moyens techniques pour la réussite de cette opération. Il a plaidé pour une «modernisation du processus électoral en Algérie à l'approche des élections législatives en introduisant les nouvelles technologies et des moyens modernes en vue d'assurer l'intégrité du scrutin, de veiller à l'intégrité des élections et d'éviter toute tentative de fraude, et de mettre fin aux pratiques de corruption, notamment la manipulation du nombre de voix et l'argent sale destiné au financement des campagnes électorales». Exhortant ses militants à une forte mobilisation et à une participation massive aux prochaines élections, et au renforcement du front intérieur, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini réitère sa position et affirme que «les prochaines élections législatives constituent une opportunité pour les Algériens d'exprimer leur volonté de changement pacifique et d'adhésion au processus de l'Algérie nouvelle. Ce rendez-vous électoral permettra aux Algériens de concrétiser ce qui reste de leurs revendications à travers le changement pacifique qui renforcera les institutions et contribuera au renouveau national au niveau des assemblées élues, et ouvrira le champ aux jeunes compétences». Animé de la même conviction, celle qui s'articule autour de l'importance des élections législatives comme seule alternative pour redonner la parole au peuple, le président du parti «Sawt Echaâb», Lamine Osmani, ne laisse aucun doute sur l'adhésion de son parti aux valeurs constitutionnelles, annonçant que «nous participerons aux prochaines élections, car c'est le moyen qui nous permettra de contribuer efficacement à la construction de l'Algérie nouvelle à laquelle aspire le peuple algérien et au renforcement des institutions étatiques représentées par les assemblées élues», réaffirmant «l'engagement de son parti et son attachement aux principes et constantes de la nation, dont l'identité nationale, la religion et la démocratie émanant des bases populaires pour construire les institutions d'un Etat fort, qui découlent de la volonté populaire».