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Le Kremlin juge «positif» que Biden appelle encore au dialogue
Tout en dénonçant les nouvelles sanctions américaines
Publié dans L'Expression le 17 - 04 - 2021

Après avoir annoncé des sanctions financières et l'expulsion de dix diplomates russes, le président américain Joe Biden a réitéré son offre d'organiser un sommet avec le président russe «cet été en Europe» pour «lancer un dialogue stratégique sur la stabilité», notamment en matière de désarmement et de sécurité. Le Kremlin a jugé positif hier que le président américain souhaite, comme Vladimir Poutine, le dialogue, Joe Biden ayant appelé la veille à la «désescalade».
«Le président Poutine a (le premier) parlé de la nécessité de normaliser les relations et d'une désescalade. Il en parle de manière consistante», a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. «C'est donc positif que les points de vue des deux chefs d'Etat coïncident», a-t-il ajouté. Le Kremlin a aussi, sans surprise, dénoncé les sanctions américaines «inacceptables» annoncées la veille. Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, le nouveau président des Etats-Unis avait fait savoir qu'il mettait au point sa riposte contre une série d'actes imputés à Moscou, dont une cyberattaque géante et des ingérences dans les élections américaines de novembre. Allant jusqu'à qualifier Vladimir Poutine de «tueur», Joe Biden promettait d'être nettement plus ferme que son prédécesseur Donald Trump, accusé de complaisance à l'égard du maître du Kremlin. «J'ai signé un décret pour punir à nouveau la Russie si elle continue d'interférer dans notre démocratie», a-t-il dit dans un discours solennel depuis la Maison-Blanche, tout en assurant ne pas vouloir «déclencher un cycle d'escalade et de conflit».
Le Trésor américain a interdit aux banques américaines d'acheter directement de la dette émise par la Russie après le 14 juin prochain. Il sanctionne également six sociétés technologiques russes accusées de soutenir les activités de piratage informatique du renseignement de Moscou. Il s'agit d'une riposte à la gigantesque cyberattaque de 2020, formellement imputée à la Russie, ayant utilisé comme vecteur SolarWinds, un éditeur américain de logiciels dont un produit a été piraté pour introduire une faille chez ses utilisateurs, y compris plusieurs agences fédérales américaines. Directement mis en cause par Washington, le renseignement extérieur russe a balayé des «délires». Un haut responsable américain a prévenu qu'une partie des représailles demeurerait «secrète», laissant envisager la possibilité d'une contre-attaque informatique. Par ailleurs, le Trésor sanctionne 32 entités et personnes accusées d'avoir tenté, au nom du gouvernement russe, «d'influencer l'élection présidentielle de 2020 aux Etats-Unis», selon la Maison Blanche. Et le gouvernement américain impose aussi des sanctions à huit personnes et entités liées à «l'occupation» de la Crimée, en «partenariat» avec l'Union européenne, le Royaume-Uni, l'Australie et le Canada.
Mais un haut responsable américain a précisé que le renseignement des Etats-Unis ne pouvait confirmer la véracité de ces allégations qu'avec un degré de confiance «faible à modéré». Ces sanctions s'ajoutent à une première série de mesures punitives annoncées en mars pour l'empoisonnement de l'opposant Alexeï Navalny. Il s'agit d'une des offensives les plus dures contre la Russie depuis l'expulsion de nombreux diplomates à la fin du mandat de Barack Obama. Mais la réponse ne s'est pas faite attendre. «Un tel comportement agressif recevra une forte rebuffade. La réponse aux sanctions sera inévitable», a prévenu la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. «Les Etats-Unis ne sont pas prêts à accepter la réalité objective d'un monde multipolaire qui exclut une hégémonie américaine et s'appuient sur la pression des sanctions et l'ingérence dans nos affaires intérieures». Moscou a aussi dit avoir convoqué l'ambassadeur américain John Sullivan pour «une conversation difficile», mais ce dernier a assuré avoir été reçu à sa demande, lors d'une rencontre «professionnelle et respectueuse».
La Russie a aussi averti que ces sanctions n'allaient «pas favoriser» l'organisation d'un sommet Biden-Poutine, alors que les relations sont au plus bas entre les deux rivaux géopolitiques. Le nouveau président démocrate a maintenu sa proposition de tenir cette première rencontre, faite lors d'une conversation téléphonique cette semaine avec son homologue russe.»Le moment de la désescalade est venu», a-t-il lancé, exhortant notamment Vladimir Poutine à «s'abstenir de toute action militaire» contre l'Ukraine, après le déploiement massif de troupes russes aux frontières ukrainiennes. Joe Biden a jugé nécessaire un sommet bilatéral «cet été en Europe» pour «lancer un dialogue stratégique sur la stabilité» en matière de désarmement et de sécurité. Les sanctions ont été saluées par la classe politique américaine, même si de nombreux républicains ont regretté l'absence de mesures contre le gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, dénoncé unanimement à Washington. La mesure la plus spectaculaire annoncée jeudi, sur la dette, devrait avoir un effet réduit, la Russie n'ayant qu'une dette limitée et des réserves qui dépassent les 180 milliards de dollars, forte de ses exportations d'hydrocarbures. Elle pourrait toutefois être douloureuse pour le rouble, en chute jeudi.»C'est une tempête dans un verre d'eau.
Depuis plus de dix ans, la politique des autorités monétaires russes a visé à maintenir le déficit budgétaire à un niveau bas», a relevé l'économiste Sergueï Khestanov, qui souligne que Moscou y est préparé «depuis longtemps».


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