Sans passer par un round d'observation, les Saoudiens annoncent la couleur et parviennent à ouvrir la marque dès la 4e minute. Mossab El Joui profite de la passivité de la défense algérienne afin de secouer les filets d'Akram Ouennas et signer la première réalisation. Cueillis à froid, les Algériens se cherchaient face à des Saoudiens dominateurs et qui aspiraient par n'importe quel moyen à corser l'addition. À la 14', et sur une faute du gardien algérien sur un attaquant adverse, les Verts (qui jouaient en blanc) concèdent le penalty. Mais fort heureusement Ouennas répare son erreur en arrêtant la sentence. Cette parade du dernier rempart algérien a remobilisé les siens, qui commençaient, dès lors, à sortir de leur zone et porter le danger vers les bois saoudiens. Adel Boulbina, de loin le meilleur Algérien sur le rectangle vert, a tout fait: coups francs directs, dribbles, tirs lointains, passes en profondeur. Mais hélas pour lui et son équipe, ces balles n'ont pu être concrétisées en buts face à un adversaire qui restait bloqué en arrière, avec quelques contre-attaques timides. Le score reste en l'état jusqu'à la fin de la première période. Après la pause-citron, Boulbina prend de lui-même l'initiative de marquer à la 53'. Le coach national Mohamed Lacète, voulant profiter de cette égalisation et le sursaut d'orgueil des siens a apporté des changements sur son Onze et système de jeu. Mais malgré la domination des Algériens, la concrétisation n'y était pas, notamment à cause de l'excès de précipitation devant les bois. À la 73', et contre le cours du jeu, Mohamed Bakr parvient à inscrire le deuxième but saoudien. Les petits Fennecs ont joué leur va-tout durant le dernier quart d'heure, hélas sans parvenir à remettre les pendules à l'heure. Les Algériens s'inclinent certes, mais ils ont forcé le respect, surtout que personne ne donnait cher de leur peau avant le début de cette compétition. Tout le monde s'accorde à dire qu'une nouvelle génération est née, pour peu que le travail soit fait dans la continuité.