Le procès de l'ancien wali de Tipasa, Moussa Ghellai, poursuivi dans des affaires de corruption, s'est ouvert, hier, au tribunal de Sidi M'hamed d'Alger. L'ancien wali comparaît avec 13 autres accusés, dont d'anciens responsables à la wilaya et des cadres issus de différents secteurs (tourisme, environnement et industrie...). Il sont poursuivis pour plusieurs chefs d'accusation, dont l'octroi de marchés en violation de la loi, notamment le projet d'investissement pour la réalisation d'un parc d'attractions dans la wilaya de Tipasa, dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus avantages. L'ancien wali de Tipasa, Ghellai Moussa, est placé actuellement en détention à l'établissement pénitentiaire de Koléa, suite à sa condamnation en août 2019 à une peine de 12 ans de prison ferme dans l'affaire de l'ancien directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel, pour octroi d'un lot de terrain à l'un des fils de ce dernier. Le procès a été reporté à plusieurs reprises. Il a été renvoyé par le même tribunal lors des audiences du 22 et 26 juillet derniers. La décision de report est intervenue à la demande du collectif de défense. En août 2019, le conseiller instructeur près la Cour suprême avait ordonné son placement en détention provisoire, dans le cadre de l'affaire du général-major, Abdelghani Hamel pour « dilapidation délibérée par un fonctionnaire public et utilisation illicite en sa faveur ou en faveur d'une tierce personne ou entité de biens et fonds publics dans le cadre de l'exercice de ses fonctions ». Le mis en cause a été entendu par le juge d'instruction près le tribunal de Tipasa dans le cadre de l'ouverture d'une enquête pour présomption de corruption, entre octobre 2016 et septembre 2018. Un décret présidentiel avait mis fin à ses fonctions, en vue d'être entendu dans le cadre d'une instruction judiciaire.