Comme tout le monde le sait, le match entre le Niger et l'Algérie était programmé dans un premier temps au Maroc. C'est dans ce même pays, d'ailleurs, que les Nigériens avaient accueilli le Burkina Faso, dans le cadre de la journée inaugurale des Eliminatoires du Mondial-2022, plus précisément au Stade Moulay Abdallah de Rabat. Mais finalement, une délocalisation de ce match va avoir lieu. Selon plusieurs sources médiatiques locales, la Fédération nigérienne de football aurait reçu une correspondance de la Confédération africaine de football l'informant que le Stade Seyni Kountché de Niamey pourrait être homologué à accueillir la rencontre. Des sources au niveau de la Fédération algérienne de football font savoir que celle-ci a été informée de cette décision par celle du Niger. On ajoute, de même source, que le manager de l'Equipe nationale, Amine Labdi, est attendu à Niamey au courant de la semaine prochaine pour y préparer l'arrivée et le séjour de la délégation algérienne. Ce chambouler les plans du coach national, Djamel Belmadi, d'autant plus que la pelouse dudit stade se trouve dans un piteux état, ce qui rendra la mission de ses protégés des plus ardues. Ceci, d'autant plus que le coach national s'était déjà plaint de ce genre de situation, allant même jusqu'à engager un bras de fer avec les responsables du stade Mustapha-Tchaker de Blida, la veille de la rencontre face à Djibouti, remportée sur le score étriqué de (8-0). Les images qui circulent sur la Toile concernant la pelouse du stade Seyni Kountché ne risquent pas de plaire à Belmadi, qui ne veut être confronté à aucun obstacle extra-sportif pouvant stopper la bonne marche de son équipe. Mais avant de penser à ce match, il faudra se consacrer à celui qui se jouera avant, face à ce même adversaire au stade Mustapha-Tchaker de Blida, dans le cadre de la 3e journée. A en croire des informations, les responsables de l'enceinte de Blida font des pieds et des mains afin de lever toutes les réserves émises par le coach national et permettre, ainsi, à Mahrez et con,sorts de jouer sur une pelouse praticable et réaliser le résultat escompté. Le driver des Verts pense, entre temps, à la meilleure formule qui permettra à son équipe de bien négocier ce match, même si l'adversaire est loin de constituer un foudre de guerre. Malgré cela, Belmadi est vigilant, estimant que toutes les équipes sont à prendre au sérieux. L'exemple du Burkina Faso est toujours dans les esprits, lorsque les observateurs avaient prédit une victoire des verts avant que les débats ne soient clos sur un score de parité (1-1), à Marrakech.