La réunion du Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football n'aura pas lieu, aujourd'hui, à Constantine. La faute à l'absence du président, Charaf-Eddine Amara, se trouvant actuellement à l'étranger. L'annulation de cette réunion est d'autant plus surprenante à plus d'un titre, étant donné qu'elle allait traiter des dossiers les plus chauds, entre autres, l'affaire des «cumulards», les assemblées générales électives des différentes Ligues et la validation de leurs dispositions réglementaires pour la nouvelle saison. Mais voilà qu'un autre dossier est zappé, toujours en raison de cette annulation. Il s'agit de celui de la validation des arbitres internationaux pour l'année 2022. En vertu de l'article 56, et parmi les missions de la direction nationale des arbitres celle «d'établir et de soumettre à l'approbation préalable du Bureau fédéral les listes annuelles des arbitres internationaux, directeurs et assistants, à proposer aux instances internationales». Cette démarche sera, donc, zappée, puisqu'il n'y a pas de BF, aujourd'hui, sachant que ce jour même (le 30 septembre 2021) coïncide avec le dernier délai fixé par la FIFA pour l'envoi de cette liste. «Nous vous invitons par la présente à soumettre vos arbitres candidat(e)s pour la liste des arbitres internationaux de la FIFA 2022. La date limite pour désigner les arbitres internationaux pour l'année prochaine a été fixée au 1er octobre 2021», informe l'instance mondiale du football. Et c'est, donc, l'étau qui se resserre sur Amara, lequel a choisi d'être, en outre, le président de la commission fédérale d'arbitrage (CFA). Il avait argué son installation dans ce poste du fait que Mohamed Bichari, ne peut, pour l'heure, être officiellement président de la CFA, jusqu'à la mise en conformité des statuts de la FAF avec ceux de la FIFA. Une mise en conformité qui devait avoir lieu en, juin dernier, selon Amara, mais qui, jusqu'à aujourd'hui, est en stand-by. La solution préconisée, selon des sources, est celle d'envoyer la même liste de l'année 2021. Cette liste est composée, faut-il le rappeler, de Abid Charef, Ghorbal, Lotfi Bekouassa, Benbrahem, Arab, Boukhalfa et Lyès Bekouassa, comme directeurs de jeu, et Etchiali, Bounoua, El-Hamlaoui, Gourari, Omari, Serradj et Zerhouni comme juges de touche. Mais là encore, un problème de taille se pose. En effet, la FIFA exige que le classement de chaque candidat «dépend des résultats obtenus en matière d'arbitrage de matchs au niveau national au cours des 12 derniers mois et doit être pris en compte avant de nommer un(e) arbitre sur la liste des arbitres internationaux». Ne fallait-il pas au président de la FAF d'activer l'article 39, alinéa 6, et déléguer ses pouvoirs à son vice-président?