L'Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (Arpce) vient de lancer une sérieuse mise en garde à l'encontre des trois principaux opérateurs de la téléphonie mobile. En effet, selon le communiqué de cette Autorité, suite à un constat de défaillance, les trois opérateurs téléphoniques ont été sommés « de se conformer aux exigences de couverture et de qualité de service des réseaux GSM et 3G au niveau des axes routiers et autoroutiers ». Ainsi, cette levée de boucliers de la part de l'Arpce est, vraisemblablement, motivée par des manquements aux cahiers des charges initialement signés par les opérateurs en question. Il s'agit, en fait, des volets relatifs « aux exigences des taux de couverture et de qualité de service des réseaux GSM et 3G au niveau des axes routiers et autoroutiers ». C'est, en tous cas, ce qu'a rapporté l'Autorité de régulation, dans son communiqué rendu public hier. Mettant dans le même sac autant l'opérateur public, ATM (Mobilis), que ceux privés, à savoir OTA (Djezzy) et WTA (Ooredoo), l'Arpce n'y est pas allée avec le dos de la cuillère, pour rappeler à l'ordre ces opérateurs. Ces derniers « n'ont pas satisfait à certaines des exigences contenues dans leurs cahiers des charges respectifs », note le communiqué qui cite « une opération de contrôle et d'évaluation de la couverture et de la qualité de service (QoS) des réseaux GSM et 3G des opérateurs de la téléphonie mobile, au niveau des axes routiers et autoroutiers ». Sans faire part de sanctions ou de contremesures quelconques, l'Autorité de régulation annonce que l'entame « d'une opération de contrôle et d'évaluation de la couverture et de la qualité des prestations GSM, 3G et 4G est en cours, actuellement, sur tout le territoire national », dont « les résultats seront communiqués dès son achèvement… », constate l'annonce. En fait, il s'agit là d'un secret de Polichinelle que la qualité des prestations de services, dans ce secteur, restent en deçà des attentes et des normes requises. Cela dépasse le volet même de la qualité de la couverture. De plus en plus d'abonnés se plaignent de fausses promotions, à la limite de l'escroquerie, de la part de certains opérateurs, afin d'attirer le maximum de clients. Affaire à suivre de très près.