Rien ne semble ébranler le coach du MC Oran, Azzedine Aït Djoudi, quoique la maison des Hamraoua est, sensiblement, en ébullition, ces derniers jours. «Je ne suis pas partant du MC Oran», dira Azzedine Aït Djoudi à L'Expression. Et d'ajouter: «Mehiaoui ne m'a rien signifié. Bien au contraire. Il m'a demandé le programme des entraînements», a-t-il souligné. Et d'expliquer: «Je poursuis mes fonctions.». La maison des Hamraoua est devenue, ces dernières années, une chaudronnerie, sa stabilité est tributaire de la stabilité de son staff technique. Sauf que tout le contraire se produit. L'heureux épilogue n'est contre toute attente pas pour demain. Sinon, comment interpréter le fait que «l'intox et la désinformation» continuent à «gérer sournoisement» et de loin, le quotidien de cette citadelle, en tentant «odieusement» d'amputer toute la responsabilité à l'entraîneur, en le désignant comme bouc émissaire, quitte à le jeter en pâture, en se passant de ses services. C'est la situation actuelle minant les coulisses de ce club, alors que l'entraîneur et le premier responsable du club sont de «mèche» et sous de «bons auspices», malgré tout. Le coach Aït Djoudi n'est ni limogé ni partant de son gré, malgré la dernière défaite de ses poulains à Médéa (0-1). «Nous n'étions pas médiocres dans le match que nous avons disputé à Médéa», a-t-il affirmé, en revenant sur la dernière défaite. Et d'ajouter: «Nous avons tout de même quelques réglages à opérer. J'assume pleinement toutes mes responsabilités», a-t-il fini par dire. À quoi rime donc cette «information», faisant état du départ du coach? Pis encore, l'on sussure avec insistance que «son départ est prévu pour les tout prochains jours», ajoutant que «son limogeage a été, contre toute attente, longuement débattu et avalisé par la direction du club, tout comme l'on a décidé également de son remplacement aussitôt Aït Djoudi parti». Que du pipeau! s'exclame-t-on. «Personne d'autre ne décide à la place de Mehiaoui», affirment des cercles très proches de ce dernier. Simultanément, et dans la précipitation des faits et de la succession des événements, l'on fait état des «premiers contacts entrepris par le MCO avec Mohamed Hanckouche». Dans cette cacophonie, Aït Djoudi est désigné «coupable» de ne pas pouvoir «réaliser la prestation ambitionnée par la direction, alors que celle-ci a mis le paquet, en procédant un recrutement de masse de plus d'une dizaine de joueurs». Sauf que ces recrutements massifs ont été opérés par Tayeb Mehiaoui, avant la venue du coach. À l'origine de cette campagne de dénigrement et de désinformation, la dernière défaite à Médéa. D'ailleurs, certains supporters n'ont rien trouvé de mieux à faire pour manifester leur mécontentement que de s'en prendre au premier responsable du club, Mehiaoui. Ce dernier, ayant fait l'objet d'une violente agression verbale perpétrée par une foule composée de plusieurs supporters déchaînés lui ayant tenant des propos dépassant le seuil de l'entendement, avant de finir par l'agresser physiquement en lui infligeant une sacrée gifle, alors que Mehiaoui,, s'apprêtait à quitter Médéa, à bord de sa voiture. Un antécédent tout aussi grave, selon certaines informations difficiles à confirmer, l'agresseur a été arrêté le jour même et relâché quelques heures apr.