Le comité exécutif du Comité international des Jeux méditerranéens s'est réuni pour la 1ère fois à Athènes avec sa nouvelle composition, après les élections d'octobre dernier, présidé par Davide Tizzano. Ôous les membres étaient présents, soit en présentiel, voyageant en Grèce, soit en ligne. Le principal sujet à l'ordre du jour était les Jeux méditerranéens Oran-2022. Dans son rapport régulier, le président du Comité de coordination des JM-2022 et 2e vice-président du CIJM, Bernard Amsalem, a analysé la situation actuelle et a fait part de sa préoccupation et de son inquiétude, face aux retards de construction des infrastructures, d'achèvement des appels d'offres, de mise en place de programmes de technologie et de transports. Au cours de la réunion, la communication prévue avec le directeur général du Comité d'organisation, Salim Ilès, n'a pas eu lieu, de sorte qu'il n'a pas été possible de répondre aux questions que le CIJM souhaitait poser au Comité d'organisation. Les marges de temps extrêmement étroites, les retards dans les projets et l'écart apparent par rapport au calendrier initialement convenu rendent impérative, la coopération immédiate et continue du CIJM avec le Comité d'organisation. Une visioconférence entre le Comité de coordination et le Comité d'organisation a été programmée pour mardi prochain et une visite à Oran du 10 au 12 décembre. Il a également été convenu d'envoyer une lettre pour avoir des réunions au plus haut niveau de l'Etat en Algérie, à savoir avec le président, le Premier ministre, le ministre de la Jeunesse et des Sports, ainsi qu'avec le COA, afin d'apporter des solutions immédiates aux problèmes qui ont surgi, concernant les rythmes des préparatifs. Comme l'a dit le président Davide Tizzano: «Nous respectons le peuple algérien et ses efforts, nous respectons le gouvernement du pays pour les grandes dépenses qui ont été faites pour la construction des projets, mais nous devons préserver le prestige des JM. Nous voulons tous que les Jeux aient lieu à Oran, nous aiderons par tous les moyens à les organiser, mais nous ne pouvons pas mettre en danger le plus grand événement sportif de la Méditerranée.» Le temps presse pour les Jeux méditerranéens d'Oran 2022 et le CIJM précise qu'il n'y a plus de temps pour de nouveaux retards qui pourraient mettre en péril l'événement sportif des 3 continents et de ses 26 membres, qui a fêté son 70e anniversaire cette année.