Le capital humain représente de plus en plus une ressource stratégique clé pour toute entreprise. Qu'un observateur aussi avisé qu'Ibrahim Elciboga, directeur général du groupe Tosyali-Algérie, fer et acier, défende, publiquement, une telle idée est un signe positif. Dévoilant les projets du groupe, le responsable a souligné que «Tosyali-Algérie, fer et acier, compte sur le potentiel des jeunes universitaires algériens», précisant qu'il s'agit de «relever ses défis d'expansion et de développement économique». D'autant plus, ajoute la même source que «le complexe est en constante évolution», soulignant que «pour les besoins de nos ambitions et investissements futurs, nous comptons énormément sur le potentiel des jeunes universitaires dynamiques, appelés à être au diapason de cette évolution». Le directeur général du groupe, Ibrahim Elciboga, a par-là même fait savoir que «Tosyali a besoin d'effectifs et de ressources humaines compétentes, afin de pouvoir assurer sa production avec efficacité et garantir un bon rendement». À cet égard, une convention a été signée entre le groupe turc et les trois universités d'Oran, pour «pouvoir bénéficier du potentiel, aussi bien des étudiants que des enseignants et chercheurs» a-t-il expliqué. «Nous essayons, actuellement, de discuter avec les responsables des universités sur la nature des formations et des spécialités qui intéresserait Tosyali», a-t-il révélé, mais aussi, a-t-il ajouté «sur les possibilités d'adapter d'autres formations pour pouvoir faciliter leur intégration au sein du groupe et réduire les difficultés». Revenant sur la convention signée, l'année dernière, avec Tosyali, la vice-rectrice de l'université d'Oran 2, chargée des relations extérieures, Hind Belkheir, a estimé que «cette convention permettra aux étudiants de l'institut de maintenance et de sécurité industrielle (Imsi) de la faculté des sciences économiques et de gestion, de s'intégrer dans le cadre d'une dynamique économique» à même de permettre à l'université, de «s'ouvrir à l'environnement économique et social». La responsable universitaire a indiqué que «ce partenariat se traduira par des accords particuliers, relatifs à la mise en oeuvre de programmes de formations spécialisées et professionnalisantes avec le groupe Tosyali». Une intégration des chercheurs-doctorants dans un cadre, leur permettant d'approfondir leurs connaissances et de développer la recherche scientifique au sein du groupe, a-t-elle ajouté. Dans ce cadre, le directeur de l'Imsi, Mohamed Chennoufi, a rappelé que «huit étudiants de l'institut ont été reçus, l'année dernière, à Tosyali, pour des stages de fin de cycle Master», annonçant par- là même que «nous ambitionnons, cette année, de faire un plus grand nombre de nos étudiants de l'expérience de ce groupe industriel». Aux fins de renforcer cette coopération, l'on prévoit une réunion devant regrouper, prochainement, des directeurs de laboratoires, des équipes de recherches et des enseignants, avec des cadres et dirigeants de Tosyali. Cette rencontre servira de tribune pour impulser ce partenariat. «Lors de cette réunion, nous présenterons nos thèmes de recherche scientifique et doctorale, ainsi que les projets et thèmes de recherche à proposer en relation avec les activités du groupe», a révélé Mohamed Chennoufi.