L'inflexibilité de l'Algérie sur les dossiers de la Libye, de la cause palestinienne et du Sahara occidental n'est plus à démontrer. Une position reflétant ses principes de défense des causes justes. L'Algérie a toujours appelé au triomphe des opprimés. C'est dans ce cadre que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, oeuvre activement pour placer la cause palestinienne au coeur des priorités du prochain Sommet arabe qu'elle abritera en mars prochain. «Face à l'impasse sans précédent que connaît le processus de paix au Moyen-Orient et dans le contexte des politiques criminelles de l'occupant, visant à changer le caractère géographique et démographique et perpétuer le fait accompli, nous estimons qu'il est impératif de renforcer l'action arabe commune concernant notre cause centrale et d'unifier les positions de soutien au peuple palestinien et à sa lutte héroïque», a souligné le chef de l'Etat. Sur cette question, la position de l'Algérie n'a pas bougé d'un iota, contrairement à d'autres pays arabes qui se sont empressés de normaliser leurs relations avec l'entité sioniste. L'Algérie a, de tout temps, défendu la cause palestinienne, dans tous les fora internationaux et régionaux Un soutien total inscrit dans la durée depuis l'indépendance de l'Algérie. Cette attache à la cause palestinienne résulterait surtout d'un passé qui a beaucoup en commun. L'Algérie s'est toujours érigée en terre d'accueil des mouvements anticoloniaux et révolutionnaires du monde entier. Ne l'appelle-t-on pas «La Mecque des révolutionnaires»? La donne n'est pas près de changer. «L'Algérie restera fidèle à ses principes authentiques appelant à défendre la vérité et au triomphe des opprimés, en tout temps et quel qu'en soit le prix», a réaffirmé Abdelmadjid Tebboune. Il en est de même pour la cause sahraouie. Dans son allocution de clôture des travaux du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, tenu à Oran, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a réaffirmé que «l'Algérie et son président, Abdelmadjid Tebboune sont engagés à défendre sans condition toutes les causes africaines justes sur les scènes africaine et mondiale», dont la cause sahraouie où l'Algérie n'a aucune visée. Une cause que l'Algérie a toujours considérée comme une question de décolonisation. Une question inscrite et qui demeure à l'ordre du jour de l'Assemblée générale de l'ONU. Inflexible et intransigeante dans ses principes, l'Algérie, depuis 1963, défend le droit légitime du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination et à l'indépendance. Pour l'Algérie, toute démarche ignorant le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui, sera contreproductive, injuste, dangereuse et ne fera qu'ajouter un surcroît de tension et d'instabilité dans la région. D'autant que la position de l'Algérie à l'égard de la crise en Libye «a toujours été claire et constante» et consiste à «préserver la souveraineté et l'unité territoriale de la Libye» et à trouver un règlement inter-libyen à la crise... «Les pays voisins de la Libye sont les plus soucieux de la stabilité dans ce pays, car l'instabilité les impacterait de manière directe», a affirmé Abdelmadjid Tebboune, à l'issue de l'audience qu'il a accordée aux délégations ayant pris part à la réunion ministérielle des pays voisins de la Libye organisée à Alger, en août dernier.