Pour la seconde année consécutive, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a présenté aux Algériens ses voeux de fin d'année. Dans un message où il a évoqué certaines de ses priorités et appelé au renforcement du front interne pour consolider l'unité nationale, le chef de l'état s'est voulu optimiste. Selon ses propos, l'année qui vient sera décisive et pourrait être l'année de la sortie de crise. «2022 sera l'année du décollage économique dans une Algérie ouverte à la coopération avec tous les partenaires et attachée à s'acquitter de son rôle à garantir la sécurité et la stabilité de la région», a affirmé Abdelmadjid Tebboune. Attaché à honorer ses engagements, le chef de l'état a réaffirmé sa forte volonté, en toute circonstances, à conforter «l'unité nationale par un front interne» qui «hissera haut notre pays dans le cadre de la préservation de la souveraineté nationale et de la défense de la décision nationale souveraine». Pleinement conscients des défis actuels, complexes et difficiles, et des complots de déstabilisation, y compris les tentatives visant à créer la pénurie dans les produits de base, le chef de l'état a appelé à la mobilisation générale pour faire face aux tentatives de démoralisation. «Nous amorçons une véritable renaissance nationale reposant sur la mobilisation des forces et des potentialités latentes, notamment chez nos jeunes, des potentialités bloquées par des entraves bureaucratiques, résultat naturel des mentalités de la rente et d'actes de corruption qui ont rongé les capacités de la Nation», a-t-il déclaré. Evoquant justement l'avenir du pays, Abdelmadjd Tebboune estime que le temps est compté. Il est temps de se retrousser les manches et se remettre au travail. «Maintenant que le pays a parachevé l'édifice institutionnel, il est temps d'aller vers l'achèvement des phases importantes attendues dans la marche de la Nation pour le rétablissement de la confiance en les capacités immenses freinées et marginalisées», a précisé le président Tebboune. D'autant, a-t-il souligné que «les prémices de leur libération de la prise du monopole et des intrus pilleurs des richesses de la Nation commencent à apparaître». Une mise en garde directe aux forces du mal, ces ennemis du peuple qui tentent vainement de déstabiliser la quiétude des citoyens en essayant de compliquer leur quotidien, tout en rappelant la résilience des Algériens face à la spéculation et à la bureaucratie. Pour le chef de l'état, il n'est plus question de gaspiller les énergies et les efforts sur des questions marginales car, note-t-il, les défis de l'heure sont ceux que «nous relevons ensemble avec une détermination inébranlable, par fidélité aux espoirs et attentes des Algériennes et Algériens pour réunir les conditions d'une relance nationale avec une vision inclusive, visant à adapter l'économie nationale aux normes de connaissance, d'effort et de compétence». En somme, il fait libérer les énergies novatrices, notamment celles des jeunes. «Il s'agira aussi d'oeuvrer à intensifier et à accélérer les programmes de prise en charge du développement social durable et garantir une vie digne aux Algériennes et Algériens dans les quatre coins du pays», a-t-il relevé. Se référant à l'actualité récente, notamment les relations internationales, le président Tebboune a souligné que « l'Algérie nouvelle, qui recourt à ses capacités, est ouverte à la coopération avec tous les partenaires sur la base des intérêts communs et attachée à s'acquitter de son rôle à garantir la sécurité et la stabilité de la région». Du gagnant-gagnant. Et loin de toute ingérence extérieure. Tebboune préside une réunion du Conseil des ministres Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune préside, aujourd'hui, une réunion du Conseil des ministres. Selon un communiqué de la présidence de la République, la réunion sera consacrée à l'examen et l'approbation de deux projets de loi portant lutte contre la corruption et modalités d'exercice du droit syndical et la présentation de nombre d'exposés liés aux mécanismes de désignation d'administrateurs au niveau des communes où les élections locales n'ont pas eu lieu, outre le suivi de l'application des décisions de transfert et de dévolution au secteur publique des biens confisqués.