Les Jeux méditerranéens auront lieu l'été prochain à Oran. Cette rencontre d'envergure régionale a, dans toutes ses composantes, constitué l'essentiel de la conférence animée à Oran par son commissaire, Mohamed Aziz Derouaz, invité du journal arabophone régional El Djoumhouria. L'intervenant a fait savoir que «le président de la commission du suivi des préparatifs au niveau du CIJM, Bernard Amsalem, avait confirmé la tenue à Oran des prochains JM après toute la polémique qui a précédé la tenue du séminaire les 11 et 12 décembre dernier». «Mais le plus dur reste encore à faire», a fait savoir Derouaz, appelant «à la mobilisation générale», tout en réitérant son désir d'honorer «toutes les promesses faites au CIJM, et par lesquelles il a déjoué le plan orchestré par certains pour la délocalisation des JM». N'ayant pas dissimulé sa satisfaction du niveau très avancé des préparatifs, il a affirmé qu'«ils (préparatifs ndlr) ont connu un nouveau départ depuis la fin du séminaire des chefs de délégations et délégués techniques des Fédérations sportives internationales». «Les préparatifs des JM sont entrés dans la dernière ligne droite», a-t-il expliqué, soulignant que «cela exige une plus grande mobilisation et aussi des changements au sein du COJM». Des promesses qu'il a réitérées, lors des discussions qu'il a eues, récemment, à Rome avec le nouveau président du CIJM, Davide Tizzano, et deux autres hauts responsables de la même instance qui ne s'étaient pas rendus à Oran, lors du séminaire précité. Ayant évoqué le départ du désormais ex-DG du CIJM depuis août 2019, Salim Iles, le commissaire des JM n'a pas jugé utile de trop s'attarder sur le sujet. Il s'est contenté d'affirmer que «la décision de mettre fin à la mission de l'ancien champion en natation a été prise par le ministre de la Jeunesse et des Sports», faisant remarquer que «le COJM ne pouvait pas fonctionner avec une direction bicéphale, avec tous les dysfonctionnements qui en ont résulté». Telles ont été les déclarations phares de l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports qui a, au passage, saisi l'occasion pour rappeler qu'il y avait un énorme retard accusé en matière de préparation des JM depuis que ces derniers ont été confiés à Oran en 2015. Il a constaté que ces retards sont traduits par le passage de deux équipes dirigeantes au niveau du COJM, avant qu'il ne prenne le train en marche depuis octobre 2021. Des engagements ont été également pris par le commissaire des JM, afin que les infrastructures sportives concernées par les Jeux soient fin prêtes «avant un mois de l'évènement». «Il faut dire que même depuis mon arrivée en octobre, il y a eu un certain dysfonctionnement qui nous a fait perdre 3 mois de travail supplémentaire. «Le plus important maintenant est d'enclencher un dernier départ pour qu'on soit au rendez-vous, surtout que le temps presse, puisque nous avons désormais moins de 6 mois devant nous», a-t-il poursuivi. Et pour mettre tous les atouts du côté du COJM, l'architecte des nombreux titres internationaux du handball algérien, a annoncé des changements prochains dans les commissions relevant du COJM «créées d'une manière non conforme à la réglementation et aussi dans l'organigramme de cet organisme pour que les préparatifs avancent d'une meilleure manière». Mettant en exergue le rôle des volontaires, Aziz Derouaz, a appelé aussi à l'implication de la société civile et les nombreuses associations activant un peu partout en Algérie. Il a surtout axé sur les cérémonies d'ouverture et de clôture, «un dossier qui a accusé du retard». Il a insisté sur «la nécessité d'en faire une réussite totale, surtout que la cérémonie de clôture coïncidera avec le 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale et la fête de la jeunesse». W. A. O.